Le cancer du col de l'utérus est l'une des causes majeures de décès, 1 500 cas par an dans les pays développés. L'Algérie, elle, enregistre 3 000 nouveaux cas chaque année. Le fascicule de la santé, la Société algérienne d'oncologie médicale, le laboratoire d'oncologie moléculaire et fondamentale appliquée d'Alger, le laboratoire de chirurgie d'exérèse hépatique majeure d'Alger, en collaboration avec la DSP d'Oum El-Bouaghi, l'université Larbi-Ben-M'hidi, la Société algérienne de nephrodialyse et transplantation et l'association El-Fadjr d'aide aux malades cancéreux de la wilaya d'Oum El-Bouaghi, ont organisé, jeudi dernier, le 5e Forum régional Est de l'omnipraticien. Un panel de professeurs et de spécialistes ont présenté des communications abordant des thèmes de santé publique, tels que le diabète, la HTA, la vaccination et autres thèmes d'actualité, dont le cancer, considéré aujourd'hui comme la maladie du siècle après le sida. Ainsi, intervenant la première devant une assistance composée de medecins spécialisés et de chercheurs, avec une communication portant sur le thème “Diagnostic et prise en charge des lésions précancéreuses du col de l'utérus”, le docteur H. Oures, du Centre hospitalo-universitaire de la wilaya d'Annaba, a avancé que le cancer du col utérin est le 2e type de cancer en Algérie et le 2e cancer contracté chez la femme. Il est l'une des causes majeures de décès dans le monde, 1 500 cas par an dans les pays développés. S'agissant de données nationales, elle fait savoir que l'Algérie enregistre chaque année 3 000 nouveaux cas et 1 400 décès. La conférencière s'étale sur les lésions précancéreuses et leur classification. Parlant d'étiologie, elle dit qu'il est maintenant bien prouvé que le cancer du col utérin est viro-introduit, HPV (Human Papilloma Virus). La conférencière parle ensuite de la transmission, avant d'expliquer la conduite diagnostique mais aussi l'outil (colposcopie, biopsie cervicale dirigée, curetage endocervical). En conclusion, le dépistage, dit-elle, est la seule arme permettant de détecter le cancer du col à son début et ainsi permet un traitement peu ou pas mutilant.