Les 15es journées nationales et le 13e congrès maghrébin des Sociétés algérienne et maghrébine de fertilité et de contraception (Safec) ont débattu, mercredi et jeudi, du cancer du col de l'utérus, la Procréation médicalement assistée (PMA), la contraception, la ménopause et l'infertilité à l'hôtel El-Aurassi à Alger. Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de ces deux rencontres, auxquelles ont pris part 600 praticiens spécialistes et généralistes et des sages-femmes ainsi que des experts étrangers, dont le cancer du col de l'utérus qui fait actuellement des ravages en Algérie.Il sera également question des véritables enjeux de la contraception hormonale, de la ménopause, de l'endométriose, des fausses couches, de la fertilité et le tabagisme et la Procréation médicalement assistée (PMA) spécialistes. Pour rappel, l'Algérie compte aujourd'hui plus de 300 000 couples souffrant d'infertilité, selon une étude élaborée en 2002 par le ministère de la santé. Le cancer de l'utérus, selon le professeur Kamel Bouzid, chef du service d'oncologie médicale au Centre Pierre-et-Marie-Curie (Cpmc) du CHU Mustapha-Pacha, touche 3 000 nouveaux cas chaque année en Algérie. Les frottis qui permettent le dépistage rapide et facile et grâce auquel 90% des décès pourraient être évités, ont réduit à 70% la mortalité dans les pays industrialisés. En Algérie, les spécialistes estiment que 4 femmes décèdent chaque jour à la suite de cette pathologie classée au second rang des cancers qui touchent la population féminine après celui du sein. Une maladie qualifiée de «tranquille» par les médecins et dont les symptômes n'apparaissent qu'après 10 ans.