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Ces damnés de la terre
LES POÈTES À BATNA
Publié dans Liberté le 10 - 11 - 2010


Les poètes maudits, ce n'est pas l'intitulé de l'ouvrage de Paul Verlaine, mais ce sont ces poètes, ces hommes de lettres de la wilaya de Batna qui vivent la pauvreté, la folie, la persécution, la marginalisation et le mépris de tous. Ce sont des grands damnés de la littérature… de l'art ; ces hommes qui célèbrent la vie en vers. Être un poète à Batna est presque un délit ! Abandonnés à leurs soucis, ignorés par tout le monde, les poètes sont en pleine détresse faute d'organisation de poésiade, de journées ou de festival de poésie. Pendant cette période d'inactivité ou de désœuvrement, ballottés d'un côté à l'autre, la plupart font le “géomètre”, ils sont en train de parcourir les rues et d'écrire leurs poèmes pour leurs propres plaisirs. “À Batna, le chômage et l'artiste naissent ensemble le même jour, inséparables ; ils finissent par devenir de bons amis. Une véritable romance nous unit”, ironise l'artiste peintre B. Amel. Alourdis par les misères du temps, beaucoup de poètes ont fini par divorcer leurs muses, tourner le dos à la poésie et chercher n'importe quel emploi, pour échapper la misère et se nourrir. Nos poètes vivent un véritable drame. À Batna, les poètes n'ont aucune alternative à la souffrance. Chaque jour, ils disent demain sera meilleur, ils entretiennent cet espoir jusqu'à ce que le glas sonne. L'artiste enlisé dans la misère est contraint de renoncer à ses valeurs morales pour y vivre. L'activité artistique n'est toujours pas bien réglementée à Batna. La proportion de négociations informelles demeure très importante. Ce qui plonge les artistes dans une certaine insécurité sociale. “Certaines personnes continuent à considérer le poète comme un amuseur public. Cela se ressent au niveau des cachets. Il y a beaucoup d'enchères, et il arrive que le poète se voit imposer un cachet par un organisateur de spectacles. Il n'y a aucune marge de manœuvre, et dans la situation de précarité ambiante, de nombreux artistes acceptent de se produire pour quelques sous”, nous confie un poète de la région. Triste est le quotidien d'un artiste à Batna !

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