RéSUMé : Son oncle et son cousin étaient venus. Lyès n'avait plus rien du garnement qui lui jouait des tours pendables. Il était adorable. Elle se demandait si elle n'était pas en train de tomber amoureuse… 16eme partie Lyès goûta son thé et proposa : - Si tu veux, ce week-end, nous partirons à la mer. Ghania rit doucement avant de lui répliquer : - Cela se voit que tu viens de Russie. Mais il faudrait être fou pour y aller maintenant ! L'eau est encore très froide, lui rappela-telle. - Je ne t'ai pas parlé d'aller nous baigner, précise-t-il, uniquement pour respirer l'air marin. Ce sera une occasion pour parler à l'abri des oreilles indiscrètes, je te dirai tout ce que j'ai fait en Russie. Nous pourrons en profiter pour mieux nous connaître. D'accord ? - Oh non ! répliqua-t-elle en se levant brusquement. Elle partit sans prendre ses affaires. Pas aujourd'hui… Mais demain ! - Tes affaires ! La jeune fille revint sur ses pas et les prend avant de le quitter, sans dire au revoir. Ce soir-là, elle ne cessa de penser à leur rendez-vous. Le matin, elle se prépara avec soin. Elle portait une jolie robe et s'était même maquillée. - Mais où vas-tu ? l'interrogea Boualem qui sortait du salon alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la porte d'entrée pour partir. - Je… J'ai un rendez-vous. - Avec ? Ghania eut un sourire avant de lui rappeler : - N'était-ce pas toi qui me reprochais de ne pas sortir, de ne pas m'embellir, il y a quelques trois ou quatre mois ? Dis ! Boualem s'approcha d'elle et haussa les sourcils en remarquant la légère couche de maquillage sur le visage de Ghania. - C'est que je crains pour ta sécurité. Depuis que tu te mets en valeur, tu es encore plus belle. C'est dommage que Lyès ne te voit pas (puis il ajouta plus bas comme pour lui-même). C'est préférable, sinon il n'en dormirait pas ! La jeune fille ne lui dit pas que c'était lui qu'elle allait rejoindre. Ce n'était pas la première fois qu'elle sortait avec lui et ce ne sera pas la dernière. Par respect, elle attendit que son beau-frère lui fasse signe de partir. Zohra les rejoignit, un sourire au coin de la bouche. Elle allait dire quelque chose, mais son mari la devança, feignant d'être embarrassé : - Tu n'as jamais pensé que son fiancé désapprouverait ses sorties ? - Non ! - Quelle serait sa réaction s'il apprenait qu'elle fréquente quelqu'un d'autre que lui et qu'en son honneur, elle se fait belle ? Alors qu'elle l'a renvoyé bredouille au village ! - Ne trouves-tu pas que tu te mets martel en tête pour rien ? demanda-t-elle. Laisse-la, elle sait ce qu'elle fait. Boualem se tourna, exaspéré : - Qu'est-ce qu'elle fera s'il se fâche ? - Sois compréhensif. - Mais je le suis. Seulement, je regrette de l'avoir encouragée à sortir. Je ne veux pas de problème avec ton oncle et ton cousin ! - Détends-toi. Cela ne risque pas d'arriver… À suivre A. K.