Relizane : Découverte macabre à la 2e Gare Une découverte pour le moins macabre a été faite au niveau du lieu-dit 2e Gare de Relizane, au début de la semaine en cours, apprend-on de sources concordantes. En effet, des riverains de la cité sont tombés sur les restes d'un nouveau-né en état de décomposition avancée. Aussitôt avisés, les éléments de la police judiciaire et de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux. Après les premières constatations d'usage, la dépouille du nourrisson a été transportée à la morgue de l'hôpital Mohamed-Boudiaf à des fins d'autopsie. Une instruction judiciaire a été ouverte. Un voleur de voitures arrêté en flagrant délit à la cité Mont-viso Un voleur de voitures a été appréhendé en flagrant délit par les éléments de la Sûreté de wilaya de Relizane, au début de la semaine en cours, apprend-on de source policière. Selon notre source, l'alerte a été donnée par deux jeunes gens qui étaient tombés sur le voleur en train de forcer la serrure de leur voiture, garée au niveau de la cité Mont-Viso de Relizane. Une voiture de patrouille ayant été dépêchée sur les lieux, les policiers ont procédé à l'arrestation du malfrat. Ce dernier, âgé de 23 ans, fut trouvé en possession d'une arme blanche. Il a été présenté devant la justice puis écroué. M. Seghier Saïda : Neuf spécialistes chinois pour les structures de santé Un groupe de médecins chinois vient d'être affecté aux structures sanitaires de la wilaya de Saïda dans le cadre des accords de coopération entre l'Algérie et la Chine. Cette mission médicale chinoise est composée de neuf médecins spécialistes, dont quatre gynécologues, un interprète et un cuisinier. La mission chinoise contribuera sans doute à pallier la défaillance de nos spécialistes et atténuer un tant soit peu moult désagréments. Par ailleurs, cinq médecins spécialistes nationaux ont été récemment affectés à l'hôpital Ahmed-Medeghri. Il s'agit d'un neurochirurgien, d'un ophtalmologue, d'un urologue, d'un médecin réanimateur et d'un spécialiste en biochimie, a-t-on appris auprès de la direction de l'hôpital. F. Z. Laghouat : Décès de l'un des quintuplés Relativement prévisible, l'un des cinq nouveaux-nés récemment à l'hôpital de Laghouat, d'un faible poids de naissance avoisinant les 800 g, n'a pas survécu malgré les soins de réanimation. Rappelons qu'une maman de 32 ans, déjà mère d'une fillette, avait accouché de quintuplés samedi passé à l'hôpital Ahmida-Benadjila de Laghouat. Trois filles et deux garçon ont vu le jour. Leurs prénoms ont été choisi par leurs parents parmi ceux des prophètes en commençant par celui de Mohamed. Selon nos sources, la maman s'en est bien sortie après une césarienne qui s'est déroulée dans de bonnes conditions. Elle a eu droit à la visite du wali et de l'exécutif le lendemain même. Il s'agit d'une naissance enregistrée pour la première fois dans la wilaya. Signalons enfin que les conditions sociales modestes des parents attireront certainement l'attention des responsables afin de prendre en charge socialement cette famille subitement nombreuse. Rachid KADA Tébessa : Perpétuité pour un assassin La cour criminelle de Tébessa a condamné, dernièrement, le dénommé Z. F. à la perpétuité pour le meurtre d'une femme et la tentative d'assassinat de son mari et de ses trois enfants. Les faits remontent au 14 avril dernier, lorsqu'une bagarre éclate entre les membres de deux familles à la suite d'un malentendu entre l'auteur du crime et le fils de la victime, qui a vite tourné en drame. Cette dernière a en effet été tuée alors qu'elle essayait de s'interposer pour apaiser les esprits. Le meurtrier a délibérément renversé sa victime avec sa voiture avant de tenter de tuer ses trois fils. Hafid Maalem L'AID : Une fête du partage De la même façon que pour l'Aïd El-Fitr, où l'échange de gâteaux entre familles, entre voisins et amis est coutumière en Algérie, l'Aïd El-Adha est une fête du partage. Que l'on observe le sacrifice d'Abraham ou non, le mouton est dans tous les foyers, du nanti au plus démuni. Le premier jour, des petites assiettes d'abats grillés, frits ou en sauce sont envoyées aux domiciles des voisins qui n'ont pu acheter de mouton. Le but est de faire goûter aux différentes préparations culinaires coutumières du premier jour. Cœur, foie, gras-double, tête et pattes, rognons, cervelle, concoctés avec soin, sont consommés le même jour, peu ou prou, par tous. Le lendemain, le rite veut que l'on ne réserve pour soi que le tiers (moins encore, si l'on désire personnellement élargir l'acte de charité) de la viande du mouton, les deux autres étant partagés entre les proches (qui n'ont pas sacrifié de bête) et les nécessiteux. Par la grâce de cette fête religieuse et du devoir sacré, toutes les familles profitent des grillades du deuxième jour de l'Aïd — grillades qui se prolongent, bien souvent, durant plusieurs jours. En effet, il arrive généralement que les nécessiteux, recevant une bonne quantité de viande provenant des différents dons de la famille, des voisins mais encore de certaines associations, jouissent (bien plus longtemps que ceux qui ont acheté le mouton), pendant plusieurs jours (si ce n'est pendant plusieurs mois, dans le cas où ils disposeraient d'un congélateur), d'une alimentation à base de viande ovine, essentiellement. C'est, alors, l'occasion bénie et rêvée qui revient, chaque année, pour le bonheur des enfants (pour lesquels le mouton constitue une source de fierté, de jeu et de tant de plaisir) et le soulagement de bien des familles, en ces temps de vaches maigres. C'est, sans doute, ce qui explique que le deuxième jour, dès 7h du matin, à l'heure où certains avalent avec des haut-le-cœur leur café au lait quotidien, d'autres, au milieu de fumées grasses et âcres, engloutissent, l'une après l'autre, côtelettes et tranches de gigot. Sans doute aussi ce qui explique le plein de malades dans les pavillons des urgences de la santé publique auxquels font face, chaque année, dès la première nuit de l'Aïd, les médecins de garde. F. Seman Skikda : Un nonagénaire fauché par un automobiliste à El-Harrouch Un homme répondant au nom de Y. S., âgé de 90 ans, a été fauché mortellement par un véhicule de type 4/4, dernièrement, sur la RN44, au lieudit Siaïra, dans la commune d'El-Harrouch, à Skikda. La victime est décédée sur les lieux de l'accident et son corps a été déposé au niveau de la morgue de l'hôpital d'El-Harrouch, une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. À signaler que la veille, un octogénaire a été percuté mortellement par un camion, toujours sur la RN44, mais dans la commune de Hammadi-Krouma, une dizaine de kilomètres à l'est de Skikda. A. B.