Les actions de protestation prévues par la cellule de crise sont maintenues Omar Slimana, 34 ans, enlevé le 14 novembre courant dans un guet-apens dressé à Bouhlalou (Aghribs), a été libéré hier, vers 2 heures du matin, au village Aït Zellal, dans la commune de Souama, a-t-on appris des membres de la cellule de crise constituée le jour du rapt. Le kidnapping a été opéré par des hommes armés et cagoulés qui avaient dressé un faux barrage sur la route d'Azazga, près d'Aghribs. Le cousin de l'otage libéré, l'entrepreneur Hend Slimana qu'il accompagnait, et qui avait tenté d'échapper au rapt, a été grièvement blessé par les tirs des assaillants, rappelons-le, et a fini par succomber à ses blessures. Il a été inhumé, comme rapporté dans notre édition de dimanche, avant-hier dans son village natal, soit la veille de la libération de Omar. “Question santé, Omar est sain et sauf, si ce n'est son traumatisme, évident après sept jours et sept nuits d'une insupportable séquestration, et la douloureuse épreuve du décès de son oncle avec lequel il se trouvait le jour de l'attentat”, ont ajouté des membres de la cellule de crise. Il a été relâché sans la moindre condition, a-t-on affirmé. Une certaine joie et satisfaction apparaissent sur les visages des hommes et des femmes qui ne cesseront pas de sitôt d'affluer de partout vers la modeste maison de la famille de la victime après avoir appris la libération sans conditions de l'enfant d'Imekhlaf, mais la douleur est restée et restera toujours vive pour longtemps encore chez les citoyens de la région qui n'oublieront pas de sitôt l'ignoble crime commis contre un des leurs. La grève des commerçants, à l'exception des transporteurs qui doivent travailler, et la marche de mobilisation et de soutien avec les familles des deux victimes sont maintenues pour aujourd'hui à Fréha à partir de 9h, a-t-on indiqué auprès de la cellule de crise dont les membres devaient se réunir hier soir pour décider des slogans à scander et préparer les banderoles à brandir. Nul doute que le maintien de ces actions de protestation ont surtout pour but de donner à la population l'occasion de crier son indignation haut et fort et d'exprimer son ras-le-bol quant à une situation sécuritaire gravement détériorée dans la région.