L'hôpital militaire régional universitaire d'Oran (HMRUO) a abrité, hier, les travaux des XIIes journées médicochirurgicales pour débattre des thèmes touchant à la pathologie de l'insuffisance rénale chronique et de la chirurgie de la main avec comme substrat : quoi de neuf ? Le directeur général de l'institution hospitalière militaire a insisté, lors de la cérémonie d'ouverture, sur la nécessité pour les professionnels en la matière de se concerter. Le colonel Rachid Koudjeti a affirmé que plus de 4 000 insuffisants rénaux sont annuellement dénombrés en Algérie. Un chiffre qui touche notamment les jeunes âgés de moins de 20 ans, a expliqué le directeur général. Et de souligner que pas moins de trois greffes rénales ont été pratiquées à l'HMRUO depuis six mois. “C'est une opération chirurgicale lourde qui exige des techniques spécialisées. Nous avons eu recours à des moyens à 100% algériens”, s'est félicité le colonel lors d'un point de presse. Par ailleurs, les interventions chirurgicales de la main sont également appelées à se développer dans la perspective de la création d'un centre spécialisé. Une étroite collaboration entre l'HMRUO et le centre de référence de Staouéli est relevée par le directeur général. Il évoquera succinctement un échange de connaissances techniques et médicales entre son institution et le centre algérois. “Nous œuvrons à coordonner nos recherches dans le domaine de la chirurgie de la main qui reste liée à des accidents balistiques”, a indiqué le colonel Koudjeti. La prise en charge des patients civils gravement atteints est assurée par l'HMRUO “qui ne fait pas de différence entre le citoyen grièvement blessé et le militaire”, a-t-il assuré. Pour sa part, le général Messaoudi, représentant du directeur central du service de la santé militaire a abondé dans le même sens en déclarant que la chirurgie de la main connaît une nette progression. Il appellera d'ailleurs à une meilleure prise en charge de ce type d'intervention chirurgicale. Ces XIIes journées médicochirurgicales qui ont été officiellement ouvertes par le général Omar Tlemçani, chef d'état-major de la 2e Région militaire, ont été rehaussées par la présence d'éminents professeurs algériens et français.