Un programme riche et varié a été concocté pour la circonstance par la Fasde pour marquer cet évènement d'une pierre blanche. Cette année la Fondation algérienne pour la sauvegarde des droits de l'enfant (Fasde) que préside Mme Karima Ouahcine, et ce, en collaboration de la direction de l'éducation, de la DJS, des SMA et des autorités locales, a jeté son dévolu sur la cité thermale de Hammam Bou-Hadjar pour célébrer en grande pompe le 21e anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant. Un programme riche et varié a été concocté pour la circonstance par la Fasde pour marquer cet évènement d'une pierre blanche. Le programme a prévu entre autres un rassemblement des écoliers issus des différents établissements scolaires et de leurs parents devant le siège de l'hôtel de ville qui a été suivi d'un défilé accompagné d'une clique locale tout au long du boulevard Larbi-Ben-M'hidi ponctué par la réalisation d'une gigantesque fresque murale à laquelle ont participé dans la matinée de ce mardi quelque 200 élèves du primaire alors que l'après-midi a été réservée à une pièce théâtrale présentée à la salle Atlas. En effet, tout ce beau monde s'est retrouvé devant le mur situé à proximité du complexe thermal où les enfants ont donné libre cours à leur imagination à travers cette œuvre collective. L'implication des élèves dans la réalisation de cette fresque lesquels ont démontré toutes leurs capacités d'harmoniser les couleurs s'est traduite à partir de ce que chaque enfant a particulièrement réussi dans son œuvre personnelle et donc aura retrouvé une partie de lui-même. Une telle initiative, et ce, à travers l'expression de leurs dessins, a permis aux élèves de s'impliquer davantage dans la vie de leurs écoles. La scène était émouvante devant les yeux éberlués des spectateurs, jeunes et adultes, qui assistent pour la première fois à ce genre de manifestation. Cependant force est de reconnaître que les écoliers se sont beaucoup plus exprimés sur leurs devoirs vis-à-vis de leur entourage, de leur société et de l'environnement que sur leurs droits. À cet titre, Mme Ouahcine nous fera savoir que “les activités en salle ne sont plus d'actualité quant il s'agit de faire connaître les droits de l'enfant au grand public. C'est pourquoi nous avons opté pour la rue”. À titre de rappel, la Fasde a tenu le premier atelier en 2003 sur le Plan national de l'enfant algérien (PNA) initié conjointement par le ministère de la Famille et l'Unicef et adopté par le gouvernement. Aussi, la Fasde, qui fait partie du réseau Nada constitué de plusieurs associations lancera bientôt un numéro vert SOS enfant en détresse qui sera intitulé ‘‘J'écoute”. Toutefois notre interlocutrice a saisi cette occasion pour lancer un appel aux autorités locales pour venir en aide à cette association qui comptabilise déjà douze années d'activités et dont les charges ont augmenté, notamment avec la prise en charge des enfants malades chroniques. L'appel est destiné surtout à la réhabilitation du siège situé à Béni-Saf qui tombe en ruine et dont les travaux nécessitent une enveloppe de 5 millions de DA. “Vu la charge qui pèse sur nos épaules et à ce stade-là, on ne peut pas abandonner”, nous fera savoir Mme Ouahcine.