Lazhari Labter au Café littéraire de Béjaïa Le journaliste et éditeur Lazhari Labter était, samedi, l'invité du Café littéraire de Béjaïa. Un rendez-vous qui a lieu un samedi sur deux au Théâtre régional de Béjaïa. Durant plus de trois heures, il a évoqué son métier de journaliste et parlé longuement d'édition, de poésie, de littérature jeune et de la BD, qu'il édite depuis 2009. À 58 ans, il a presque tout fait. C'est la raison pour laquelle il se considère comme un homme comblé. Tel Obélix, tombé dans la potion magique, Lazhari, lui, estime s'être glissé dans la marmite des livres. Livres que sa sœur aînée avait mis à sa disposition jusqu'à en “chopper le virus”. Un virus qu'il souhaite transmettre aux générations futures. “Si nous voulons réellement sauver ce pays de la ruine, il est capital de former les générations à venir.” Au-delà de l'école, a-t-il affirmé, il s'agit de mettre un livre entre les mains de chaque élève. Lesquels livres doivent être écrits dans les langues qu'ils comprennent. “Car on ne s'improvise pas auteur de littérature jeunesse” sur un coup de baguette magique. C'est un métier, il s'acquiert. L'homme de gauche, qui a fait ses classes à Alger républicain, est convaincu que c'est ainsi qu'on pourra prétendre à l'Algérie républicaine, sociale et égalitaire pour laquelle sont tombés de nombreux martyrs, dont les victimes de la “guerre contre les civils”. Il a en outre plaidé pour une égalité absolue entre les hommes et les femmes, “ces citoyennes de beauté et de courage”, selon la formule de Jean Sénac. Face au public où il était manifestement en symbiose, Lazhari s'est aussi lâché, confessé et dit des mots que beaucoup n'auraient pas osé exprimer en public : dire à sa dulcinée combien il l'aime. Il faut dire qu'il était dans son élément. Seule une scène mythique telle que celle du TRB pouvait mettre en confiance un poète. Lazhari Labter ne l'est-il pas ? Moussa Ouyougoute El-Tarf s'exhibe aux Chaouis Les échanges culturels interwilayas se poursuivent à travers le territoire national. La wilaya d'El-Tarf était l'hôte d'Oum El-Bouaghi. Cette manifestation organisée à la maison de la Culture Nouar-Boubekeur a attiré de nombreux curieux voulant s'informer davantage sur cette région côtière qui demeure le lieu de vacances pour les habitants de la wilaya d'Oum El-Bouaghi depuis plus de deux décennies. Ainsi, cette wilaya à vocation touristique, localisée à l'extrême est des côtes algériennes au littoral luxuriant, à la végétation dense et aux ressources aquatiques, notamment le corail, s'est exhibée durant une semaine aux Chaouis, à travers diverses activités culturelles. Pas moins de quatre expositions (arts plastiques, histoire, arts traditionnels, vêtements traditionnels, dessin sur verre) ont mis en relief les atouts de cette région. Le volet animation, organisé à la résidence universitaire mixte du chef-lieu de la wilaya, a enregistré la participation de la troupe El-Amel, les chebs Fethi et Mohcen et cheba Karima. K. Messaad Les lauréats du concours de la meilleure nouvelle primés aujourd'hui C'est aujourd'hui à 13h30, à l'espace Casbah (théâtre de Verdure, en contrebas de l'hôtel Aurassi) que les neuf lauréats du concours de la meilleure nouvelle seront primés. Organisé par l'établissement Arts et culture, ce concours, qui en est à sa septième édition, avait pour thème “El watan”.