Le rapprochement dans le domaine de la science et de la technologie entre l'Algérie et les Etats-unis d'Amérique constitue l'objectif premier de la Fondation algéro-américaine pour la technologie (AA-FEST) a indiqué, hier, son président, le professeur Amirouche Farid. “L'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique entretiennent d'étroites relations dans les domaines énergétique et sécuritaire. Nous voulons ardemment qu'il en soit de même s'agissant du domaine de la science et de la technologie”, a dit en substance le Pr Amirouche, qui s'exprimait dans le cadre de la conférence sur le partenariat entre les communautés scientifiques algériennes aux USA et en Algérie. Pour le Pr Amirouche, le fait que la fondation compte en son sein des scientifiques de premier plan est révélateur du désir d'impulser une grande dynamique à la recherche et de faire profiter l'Algérie des connaissances et de l'expérience des USA dans ce domaine. Evaluant le nombre d'adhérants à la Fondation algéro-américaine pour la technologie à 350, le Pr Amirouche a estimé que l'un des objectifs de la conférence est de déterminer les priorités de l'Algérie en matière de domaines susceptibles de faire l'objet de recherches poussées. Au cours de son intervention, le Pr Abdelhafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique en Algérie, a mis en évidence le fait que cette conférence constituait “une passerelle en matière de recherche entre l'Algérie et les USA”. Il a estimé que des thématiques telles les sciences médicales, l'informatique et les technologies de la science de l'information et de la communication doivent bénéficier d'un intérêt particulier. Il a relevé que la coopération avec les Etats-Unis d'Amérique, dans le domaine de la science, ne pouvait qu'influer positivement sur des domaines comme la santé et l'environnement. L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Algérie, M. David Pearce, a insisté sur le fait que son pays aspirait à une intense coopération scientifique avec l'Algérie, un pays “pas assez bien connu chez nous”. “Nous encourageons les étudiants algériens, particulièrement dans les domaines scientifiques et technologiques, à venir étudier aux USA”, a dit M. Pearce, affirmant que son pays ne ménagera aucun effort pour le développement des relations dans le domaine scientifique. Pour l'ambassadeur des USA en Algérie, il est très important de “profiter” de l'expérience des spécialistes algériens installés aux Etats-Unis car ces derniers ont la chance de connaître les deux pays. M. Pearce a fait savoir qu'à la faveur de cette coopération, une bibliothèque virtuelle sera mise en place prochainement par son pays, ajoutant que les domaines de l'éducation, de la science et de la technologie constituaient le point de mire de son pays. Kamel Youcef-Toumi, chercheur dans les systèmes de commande et robotique au Massachussetts Institute of Technology a, pour sa part, mis en évidence l'“importance de ce genre de rencontres, mettant en évidence l'importance de se frotter à autrui”. Selon lui, de nombreux pays ont opté pour ce type de partenariat afin d'impulser une grande dynamique au domaine de la recherche dans leur pays.