L'USM Alger respire la “quiétude” cette saison sur le plan financier. Et l'intronisation du groupe ETRHB à la tête du club n'est pas étrange à cette embellie hivernale. Finis les temps des crises pécuniaires et les problèmes de primes, désormais l'USMA est entré de plain-pied dans le monde du professionnalisme grâce à une assise financière solide. Voulant faire du professionnalisme son cheval de bataille, la nouvelle direction des Rouge et Noir s'est conformé aux exigences du cahier des charges des pouvoirs publics. Et en matière de régularité, l'USMA fait partie des premiers clubs à respecter le payement de ses employés, et ce, dans les délais. Comme cela est exigé, le club doit impérativement octroyer des salaires à l'ensemble de son encadrement technique, médical et joueurs. Ainsi, et justement dans le souci de préserver l'intérêt des deux parties, le club doit se soumettre à certaines conditions liées au volet financier. Contrairement à ce qui se faisait par le passé, la nouvelle formule consiste à verser des salaires mensuels à l'ensemble des employés. Et cette manière de faire a pour but d'éviter les “querelles” et autres “troubles” dans les relations de travail entre l'employeur et l'employé. Et si on se réfère aux chiffres et aux salaires versés aux joueurs et à l'encadrement technique, disons que les Rouge et Noir sont bien payés. Pour preuve, un technicien comme Noureddine Saâdi, à la carte de visite éloquente, touche une moyenne de 100 millions de centimes par mois. Ce qui représente une moyenne de 1 milliard 200 millions par an. Ses proches collaborateurs, à savoir, les membres du staff technique touchent moins que l'entraîneur en chef. On parle d'une fourchette entre 18 et 25 millions de centimes par mois, et ce, en fonction du poste occupé au sein de l'encadrement technique. A ce titre le préparateur physique Bourezag perçoit une mensualité de 18 millions de centimes au même titre que Mustapha Aksouh. Idem pour les joueurs qui perçoivent dans les temps un salaire mensuel fixe mais qui diffère d'un élément à l'autre sans parler des primes d'encouragement versés en cas de bons résultats. En effet, plusieurs paramètres sont définis ou bien pris en considération pour l'établissement du salaire d'un joueur. Entre autres, le statut, l'expérience et la discipline. Un joueur comme Hocine Achiou, de surcroit ex-international, détient le salaire le plus gros avec 90 millions de centimes brut perçu chaque fin du mois. Arrive Ghazi, Daham en seconde position avec environ 85 millions de centimes mensuel chacun. Un attaquant comme Cheikh Hamidi, qui a ouvert son compteur but à l'occasion de la rencontre face à l'ASK, perçoit environ 45 millions mensuel.Contrairement aux cadres, les jeunes du cru, à l'image de Annani ou encore Meklouche se contentent d'une mensualité de 125 000 DA, toujours est-il qu'à l'USMA, ce montant sera revu à la hausse si le joueur donnera entière satisfaction dans son travail. Autrement dit, une augmentation de salaire est envisageable dans pareilles cas. Mais en revanche, force est de reconnaître que la masse salariale de l'USMA (joueurs, staff technique, médicale et administratif ) est assez élevée dans la mesure où celle-ci arrive en moyenne à plus d'un milliard de centimes par mois sachant l'existence d'une cellule de recrutement au sein de laquelle activent trois grands noms du football algérien. Ali Fergani( 30 millions), Billel Dziri et Mounir Zeghdoud dont les indemnités avoisinent les 100 millions de centimes à eux seuls. Cette masse salariale sera revue à la hausse lorsqu'on sait que le club s'apprête à engager des investissements pour le recrutement de joueurs de qualité durant ce mercato. Une enveloppe est consacrée dans ce sens. C'est dire qu'à l'USMA, les textes et autres réglementations qui régissent du cahier des charges du professionnalisme sont appliqués à la lettre. À ce titre, et contrairement aux autres formations qui peinent à trouver les ressources financières, l'USMA fait partie des rares clubs ayant des moyens suffisants qui répondent aux exigences de la compétition, afin de régler toutes les opérations financières par chèque ou virement et surtout avoir une comptabilité rigoureuse, d'éviter l'usage de l'argent en espèces sauf pour des cas particuliers, se soumettre aux contrôles sur pièces et sur place des organes et autorités de contrôle, comme cela est exigé dans le cahier des charges. L'USMA, à l'image de l'ensemble des clubs de la Ligue professionnelle, est obligé aussi à se soumettre à tout contrôle émanant de la Fédération algérienne de football et fournir à la FAF un certain nombre de pièces justificatifs tels que la copie du bordereau des salaires et l'état des ressources en matière de sponsoring.