Abdelkader Bouazara, commissaire du Festival international de la musique symphonique d'Alger a tenu, hier matin, une conférence de presse à l'Institut national supérieur de musique (Insm) durant laquelle, il est revenu sur les grandes lignes de cette deuxième édition, qui aura lieu du 9 au 14 décembre au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. “Ce festival est un grand rassemblement de musiciens professionnels de renommée mondiale, et c'est surtout un très grand évènement”, a déclaré M. Bouazara. Placée sous le signe “Patrimoine, universalisme et harmonie”, cette deuxième édition qui verra la participation de dix-huit pays dont quatre arabes (Algérie, Tunisie, Maroc, France, Espagne, Syrie, Ukraine, Corée, Mexique, Allemagne, République tchèque, Japon, Suède, Pologne, Autriche, Italie, Russie, Turquie), met à l'honneur l'Espagne. D'ailleurs, pour le spectacle d'ouverture, la maestro Zahia Ziouani dirigera l'Orchestre symphonique national et le quatuor espagnol Artaria, qui revisiteront le concerto d'Aranjuez, composé en 1939 par le maestro Joaquin Rodrigo. Outre les soirées artistiques qui verront la participation de quatre orchestres par soirée, le festival organise des masterclasses ainsi que des conférences qui s'étaleront sur quatre jours et se tiendront à la salle Moughari-Boukhari de l'Institut national supérieur de musique. Parmi les conférences, citons entres autres celle portant sur “La culture musicale du monde arabe dans les programmes éducatifs de Moscou” ou encore celle qui s'intéresse au passage “du r'bab au violon”. Quant au spectacle de clôture, il sera dispensé par un orchestre cosmopolite (Algérie, Espagne, Syrie, Corée, Italie, Ukraine, Japon, Turquie, Tunisie, Mexique).