À quelques jours du fameux mercato, le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, ne reste pas les bras croisés du fait qu'il veut profiter judicieusement de la nouvelle réglementation de la FAF autorisant désormais le recrutement de cinq joueurs pour cette période hivernale de transferts pour remodeler profondément son effectif actuel. Mais si le mercato constitue une préoccupation essentielle pour le club kabyle, il n'en demeure pas moins que le problème de l'heure reste ce court déplacement à Blida où la JSK compte bien se refaire une santé et revenir avec un résultat positif. Contraints à un repos forcé, la semaine dernière, en raison du report du match-choc JSK-ES Sétif et du fait que les Sétifiens étaient en déplacement à Benghazi pour disputer la finale aller de la Coupe de l'Unaf, les joueurs kabyles ont pris tout leur temps pour digérer leur dernière défaite à Saïda, mais ils sont ainsi appelés à effectuer un second déplacement consécutif qui les mènera, cette fois, dans la plaine de la Mitidja où les attend de pied ferme l'USMB tout auréolée de son beau sursaut d'orgueil face au Mouloudia de Saïda (1-0). D'ailleurs, dès son retour de Tunis où il a assisté au match Club Africain - MC Alger de vendredi dernier tout en ayant noué des contacts, parait-il, avec les responsables de la chaîne de télévision maghrébine Nessma pour un éventuel contrat de sponsoring, le président Hannachi a suivi de très près les séances d'entraînement de ces deux derniers jours pour booster ses joueurs et leur demander de se transcender samedi à Blida pour renouer avec le succès et recoller avec le peloton de tête, l'objectif des dirigeants kabyles étant de terminer coûte que coûte la phase aller sur le podium d'autant plus que les Canaris auront l'avantage de disputer ensuite trois matches consécutifs à Tizi Ouzou, soit l'USM Alger, le Mouloudia d'El-Eulma puis l'Entente de Sétif en match retard, et ce, avant de disputer le traditionnel derby contre le Mouloudia d'Alger à Rouiba, pour le compte de la dernière journée de la phase aller. C'est ce qui explique que le président Hannachi s'est réuni dimanche dernier avec ses joueurs pour tenter de mobiliser les troupes et les inciter à la révolte pour espérer passer l'hiver au chaud. En attendant, Hannachi et tout son staff se démènent de toutes leurs forces pour renforcer leur effectif durant cette trêve hivernale. En fonction des prochains résultats, le souci premier des dirigeants kabyles est de régler le problème de l'entraîneur car ce n'est guère un secret de Polichinelle de rappeler que le maintien du coach suisse, Alain Geiger, est tributaire des derniers matches de la JSK pour le compte de la phase aller, encore que ce dernier semble vouloir prendre déjà ses devants puisqu'il est annoncé dans deux clubs égyptiens, soit Al-Ahly du Caire et Nadi Al-Masry de Port-Saïd. L'autre souci de Hannachi est de garder son défenseur international malien, Idrissa Coulibaly, qui fait l'objet de plusieurs convoitises de la part de clubs libyens, tunisiens et soudanais mais aussi de clubs algériens du fait que le Bamakois est en fin de contrat. À ce sujet, Hannachi affirme que si Coulibaly ne bénéficie pas d'un bon transfert à l'étranger, il restera à la JSK. Autrement dit, le président de la JSK veut tout simplement dire que Coulibaly n'ira dans aucun club algérien comme pour mettre fin à toutes les spéculations et aux dernières nouvelles, il est fort probable que Coulibaly rempile à la JSK pour au moins une année supplémentaire. Côté départ, il semble bien qu'Azuka, Hamiti et Chérif El-Ouazani, qui n'ont pas été titularisés depuis quelques semaines déjà, ont été approchés par des clubs algériens, mais la JSK compte lancer une grande offensive sur le plan du recrutement puisque de nombreux joueurs algériens mais aussi africains figurent déjà sur ses tablettes depuis plus d'un mois, croit-on savoir. “Nous n'allons pas recruter pour le simple plaisir de recruter mais nous avons déjà ciblé une bonne dizaine de joueurs susceptibles de renforcer tel qu'il se doit la JSK mais nous tenons tout cela au secret pour éviter d'ameuter tous les autres recruteurs et de nous faire court-circuiter comme par le passé”, s'est limité à déclarer le président de la JSK, qui semble bel et bien décidé à casser sa tirelire pour mettre le turbo lors de la phase retour.