La semaine passée, 20 membres parmi les 23 élus que compte l'APC de Mostaganem ont siégé à la salle des délibérations de l'hôtel de ville, en vue de discuter et approuver le budget primitif communal au titre de l'exercice 2011. Un budget qui s'élèvera à plus de 77,4 milliards de centimes. De l'ordre des 39 milliards de centimes incompressibles, les charges salariales constituent le plus gros chapitre de ce budget. Versant de temps à autre dans la virulence, le débat engagé par les élus était particulièrement passionné, embrassant un large éventail de la chose communale. Il en fut ainsi à propos du suivi, jugé défaillant, voire absent, des chantiers et de la réalisation des projets, du commerce informel qui a entièrement squatté le centre-ville, du sous-équipement des annexes administratives de la municipalité, de l'état particulièrement dégradé de la voirie urbaine, des créances et des droits de la commune que l'APC semble peu encline à récupérer, du déficit marqué en toilettes publiques, de l'éclairage public qui fait défaut en maints quartiers et cités de la ville, des deux immeubles vidés nécessitant démolition à Diar El Hana, des “monts” d'ordures et de déblais qui portent préjudice au cadre de vie, du personnel communal qui opère dans des tenues de travail non appropriées, ou d'autres “négligences” quant à l'entretien des équipements didactiques des écoles primaires, et l'aménagement de ralentisseurs devant certains établissements scolaires. Dans ce contexte, nombre d'élus s'interrogera où en était-on quant aux hôtels Sahel et Royal, au centre commercial El Acyl de Montplaisir, et à l'ouverture d'une salle des fêtes à la place de la Résistance ; la finalité étant de savoir s'il y avait possibilité d'assainir la situation financière vis-à-vis des personnes et organismes tiers. Dans la foulée, le “vieux” contentieux avec l'agence foncière de la wilaya, portant sur une créance cumulée de quelque 26 milliards de centimes, n'a point été omis. Il en fut également pour nombre d'autres redevances devant être réclamé à l'ADE et à d'autres organismes, ainsi que le recouvrement auprès des locataires des arriérés des loyers des locaux commerciaux relevant du patrimoine communal. Au registre des approbations, les élus ont eu à avaliser pas moins de 8 projets. Des projets portant sur la réalisation de 2 salles de soins pour les cités Akid Lotfi et 152 logements, pour un montant global de quelque 2,7 milliards de centimes, l'aménagement de l'ancien garage de l'entreprise communale de transport urbain en marché couvert, pour un montant de 1,41 milliard de centimes, la réalisation de 2 autres marchés couverts à la cité 5-Juillet et à la Salamandre, l'aménagement de murets, allées et terre-pleins recommandés par le plan de transport de la ville, pour une enveloppe de 991 millions de centimes, la réalisation de 2 salles de sport pour les cités 544 et 600-Logements de Kharroba, pour un montant global de 1,8 milliard de centimes.