Vous voilà jeune diplômé, fraîchement sorti de votre école. Vous avez réussi tous les examens de passage, vos modules ont été validés, vous êtes fin prêt à affronter le monde du travail. Seulement voilà, si théoriquement vous avez le titre d'ingénieur où d'architecte, il en va tout autrement en pratique. Pour l'employeur auprès duquel vous aurez postulé, vous n'êtes rien d'autre qu'un “jeune diplômé sans expérience”. Comment passer l'écueil du premier emploi sans embûches ? Comment pallier votre manque d'expérience ? Quelques conseils pour y parvenir : Tout d'abord, si la qualité de votre CV est déterminante dans votre convocation pour un entretien, la première impression est capitale dans votre embauche. On dit que le recruteur se fait une idée décisive sur le candidat durant les trois premières minutes de l'entretien. Les employeurs – même s'ils s'en défendent – accordent énormément d'importance à la présentation. Votre image est votre carte de visite. Vous devrez donc être irréprochable de ce côté-là. La sobriété est de mise. Par ailleurs, ne sous-estimez surtout pas l'importance des stages dans votre cursus. Le fait d'avoir intégré une entreprise en tant que stagiaire, vous donne un avantage certain. Vous aurez déjà mis un pied dans le monde du travail. L'époque des stagiaires affectés au service du café et des photocopies, est révolue. De nos jours, les responsables rentabilisent au maximum leurs stagiaires en leur confiant de vraies missions. Vous savez comment fonctionne une entreprise, sa hiérarchie, son organisation. Vous avez eu des tâches à accomplir dont vous vous êtes acquitté avec succès. Vous êtes capable de respecter un planning et des échéances. Evidemment, la valeur de votre stage est proportionnelle à la taille, l'importance et la réputation de l'entreprise. Une lettre de recommandation de votre encadreur vantant vos mérites, pèsera positivement sur votre candidature. Ensuite, n'hésitez pas à vendre votre manque d'expérience comme une qualité : faites-le rimer avec jeunesse, enthousiasme, ambition, capacités physiques. Faites valoir votre envie de relever des défis, de convaincre votre employeur de votre valeur, de votre flexibilité, votre adaptabilité, l'actualité de vos connaissances. Vous n'avez pas d'expérience, tant mieux vous êtes donc une page vierge. Vous êtes prêt à être formé ou même “formaté”, selon les méthodes de votre futur employeur. Enfin, le dernier argument en votre faveur et non le moindre : des exigences salariales plus basses. Conclusion : recruter un jeune diplômé, c'est finalement du “gagnant-gagnant”. Vous ferez un collaborateur motivé, curieux, désireux d'apprendre et de prouver plus que tout autre qu'il mérite bien sa place au sein de l'entreprise tout en étant moins cher.