Session de l'APW de boumerdès : Les villas de la discorde Les membres de l'APW de Boumerdès ont rejeté en bloc un projet de construction de 21 résidences en bord de mer pour les cadres de la wilaya sur un terrain prédestiné à la réalisation d'un théâtre de verdure. Les élus n'ont visiblement pas apprécié qu'on leur présente un tel projet au moment où des communes de la wilaya traversent des situations très difficiles. “Il est inconcevable qu'on choisisse une parcelle réservée à la construction d'un théâtre de verdure située en bord de mer pour ériger 21 résidences sur le budget de la wilaya”, s'insurge M. Bouzeriat, élu du PT. Même son de cloche chez un autre élu du FNA, M. Ighilguitoune, qui s'est interrogé sur le sort réservé aux villas et appartements de fonction mis, l'année passée, à la disposition des cadres de la wilaya, dont la plupart cédés puis revendus. D'autres élus du FLN et du RND ont également critiqué le projet. Bien que le chef de l'exécutif ait justifié l'opportunité du projet par l'absence de commodités d'hébergement pour les cadres de la wilaya, les élus on rejeté le projet tout en décidant d'attribuer la première tranche des 7,6 milliards, consacrés à ces résidences, au profit des communes démunies. M. T. M'Sila : Les habitants d'Ouled Gasmia ferment le CW02 Les habitants du village d'Ouled Gasmia, commune d'Ouled Guebala, à 33 kilomètres du chef-lieu de wilaya de M'Sila, ont coupé, hier, le CW02, reliant leur village au chef-lieu de la commune pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de vie. Dès 8h du matin, la route a été le théâtre d'une effervescence particulière avec la présence de près d'une centaine de villageois. Dans une déclaration remise à la presse, les protestataires s'insurgent contre le “laisser-aller flagrant, le laxisme désespérant et le mépris provocateur des autorités face aux besoins du village”. Les protestataires citent comme exemple la salle de soins fermée depuis sa réalisation, au début de l'année 2000, le réservoir d'eau potable, réceptionné lui aussi depuis plus de cinq années, mais qui reste inexploité. L'état de la route communale de 16 kilomètres qui s'est dégradée depuis plusieurs années. Selon les protestataires rencontrés sur les lieux, “cette route, censée servir les automobilistes, n'est même pas praticable pour les tracteurs agricoles”, causant ainsi, selon leurs dires, des dommages énormes aux véhicules. Chabane BOUARISSA