Après deux jours de repos accordé par le staff technique après le retour du Cameroun, les joueurs de la JSK ont repris le chemin de l'entraînement, hier après-midi, sous la conduite de Abderazak Harb, et ce, en l'absence de l'entraîneur en chef, Nasser Sandjak, parti à Paris pour passer quelques jours en famille. Côté joueurs, si les deux Maliens, Diallo et Degoure, sont toujours à l'essai au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, où ils ont déjà fait bonne impression, Moussa Saïb est parti, lui aussi, en France pour régler certaines affaires personnelles. Au-delà de la reprise des entraînements des Canaris, c'est surtout le départ annoncé ici et là de Nasser Sandjak et de Moussa Saïb qui fait l'actualité à Tizi Ouzou. À ce sujet, nous avons pu prendre contact, hier, en début d'après-midi, avec Nasser Sandjak à Paris pour faire le point avec l'intéressé et tirer au clair ce nouvel épisode du club Kabyle : “Je me repose pour quelques jours en famille, puis je dois reprendre contact avec le président Hannachi pour prévoir beaucoup de choses, même si j'admets, au fond de moi, que je n'ai pas tellement envie de reprendre du service, car je suis personnellement déçu par l'ambiance malsaine qui règne au sain du football algérien et notamment le climat de violence qui règne dans les stades.” Pourtant, Sandjak finira par nous avouer qu'il compte renforcer son staff technique par deux personnes de son choix qu'il est prêt à ramener de France. Même s'il ne veut pas avancer de nom, Sandjak pense à son compagnon de toujours, l'ex-international Saïd Hamimi, et à une autre personne dont le nom n'a pas été révélé. De son côté, le président Hannachi, lui, ne semble pas très préoccupé par cette affaire. “Pour moi, il n'y a pas d'affaire Sandjak ni d'affaire Saïb, dans la mesure où les deux concernés se sont rendus en France pour quelques jours afin de régler des affaires personnelles et ils sont attendus pour dimanche prochain au stade. Saïb est toujours le capitaine de la JSK. Quant à Sandjak, je ferai tout pour le retenir. Mais s'il veut réellement partir, la JSK n'a jamais retenu quelqu'un de force. Ceci dit, je reste persuadé que Sandjak restera à la JSK et qu'avec le recrutement de deux ou trois attaquants africains, la JSK repartira du bon pied”, conclut Hannachi. M. H.