DISTRIBUTION De l'EAU POTABLE À BORDJ BOU-ARRERIDJ : Une petite heure par semaine à Ouled Sidi Brahim Les villages de Tizi Kachouchène et d'Ouled Sidi Brahim, à 64 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, souffrent d'une pénurie chronique d'eau potable même en cette saison de froid. Les revendications des villageois à être approvisionnés en eau plus souvent n'ont toujours pas été satisfaites. Cela fait plusieurs jours que ces derniers n'ont pas vu une goutte d'eau dans les robinets. “La situation devient critique et insupportable. On n'a droit qu'à une heure par semaine d'eau… impropre à la consommation car elle a une couleur rougeâtre. Nous sommes obligés de nous alimenter en citernes”, dira un villageois d'Ouled Sidi Brahim. “Les gens se contentent de l'eau des puits. Ce sont des puits très profonds qui ne sont pas fermés, ni traités, donc sales. Il suffit tout simplement de séparer l'eau de la source Gargour et celle du château d'eau pour qu'on puisse s'alimenter en eau propre”, ajoute-t-il. Quant au village de Tizi Kachouchène, le château d'eau, construit en 2007, reste inexploité à cause d'un branchement électrique, selon les citoyens. “Ce château d'eau commence à se détériorer”, ajoutent-ils. Chabane Bouarissa Sétif : Le CHU Saâdna-Abdennour toujours sans scanner Réceptionné le 7 octobre 2008, le scanner réservé pour le CHU Saâdna-Abdennour de Sétif n'est toujours pas fonctionnel. En effet, au grand dam des patients, cet équipement, vingt-neuf mois après sa réception, n'a pas été installé. Cette situation a porté un grave préjudice à ce dernier qui, selon des sources bien informées, est d'une technologie dépassée. Un véritable scandale qui secoue cette structure hospitalière de grande envergure. L'ancienne direction de cette dernière a opté pour la réalisation d'un nouveau centre d'imagerie médicale, cependant, les travaux sont depuis plusieurs mois à l'arrêt. D'autres professionnels disent que le retard enregistré dans l'installation de cet équipement est dû à une omission dans les études, pour régler le problème et installer le scanner dépassé par le temps, il faut encore une enveloppe de 5.5 millions de dinars afin de procéder aux raccordements électriques. Par ailleurs, nous avons appris que l'unique scanner de cette structure, offert en 2001 par l'homme d'affaire Djilali Mehri, et dont la salle a été baptisée au nom de sa mère Daouia, dessert un bassin de pas moins de 5 millions d'habitants. Il est aussi dépassé par la technologie dans ce domaine et il arrive même qu'il affiche des résultats erronés. Si ce scanner n'est pas en panne, il n'est pas évident que les malades bénéficient d'une tomodensitométrie (examen), l'accès à des imageries par le biais de cet appareil n'est pas facile. “Si jamais vous avez de la chance et vous décrochez un rendez-vous pour un examen, ne vous étonnez pas si on vous demande de ramener le produit du contraste, car il est indisponible au niveau du CHU”, nous a affirmé un médecin. Il faut aussi noter le départ massif des radiologues, le non-achèvement de l'aménagement d'un service de radiologie et d'imagerie médicale qui, deux ans après le lancement des travaux, n'est pas ouvert, ainsi que la non-installation d'une IRM et d'un appareil de mammographie ne font qu'empirer une situation déjà chaotique au sein de cet établissement mal géré. F. Senoussaoui