La Fédération internationale des journalistes, le collectif des journalistes algériens en Belgique, le comité de soutien aux libertés en Algérie — section de Bruxelles — et des représentants de partis politiques réunis, hier, à Bruxelles, ont rendu publique la déclaration suivante : - Les atteintes à la liberté d'expression et le harcèlement policier, judiciaire et financier s'exerçant contre la presse indépendante algérienne sont inacceptables. Les participants à la réunion, après avoir fait le point sur la gravité de la situation vécue par les journalistes et les médias algériens, ont décidé des actions suivantes : - Le 24 octobre prochain est déclaré Journée de soutien et de solidarité à la presse algérienne à Bruxelles. À cette occasion, une délégation de journalistes algériens sera présente dans la capitale européenne à l'invitation de la FIJ. - Une structure permanente sera développée pour suivre l'évolution des violations de la liberté de la presse et du harcèlement subi par les journalistes en Algérie. - Une lettre ouverte et détaillée sera transmise par la FIJ aux institutions européennes pour informer ces dernières des mesures de répression prises par les autorités algériennes contre la presse libre en Algérie. Cette attitude du pouvoir algérien est contraire à ses engagements internationaux, notamment la signature de l'accord global d'association entre l'Algérie et l'Union européenne. - Plusieurs syndicats membres de la FIJ ont décidé, de leur côté, d'initier d'autres actions afin d'alerter leur opinion publique sur la situation en Algérie. Un rapport détaillé sera établi et remis aux responsables politiques de l'Union européenne et de ses Etats membres.