Les actes de vandalisme, de casse et de caillassage ayant ciblé des établissements publics au niveau de la wilaya de Mila ont causé des dommages d'une valeur de 22,6 milliards de centimes. Les émeutes populaires qu'a connues la wilaya de Mila récemment, à l'instar de plusieurs régions du pays, ont occasionné des dégâts dont la valeur est estimée à près de 23 milliards de centimes. Selon le wali de Mila, Abderrahmane Kadid, qui tenait ce mardi une conférence de presse au siège de la wilaya, les actes de vandalisme, de casse et de caillassage ayant ciblé des établissements publics au niveau de la wilaya ont causé des dommages d'une valeur de 22,6 milliards de centimes. Il précise que la quasi-totalité des édifices pris pour cible sont des organismes étatiques, tels que les banques, les postes, les daïras, les APC et quelques directions de wilaya, à l'image de celles du travail et des services de l'hydraulique. M. Kadid précise, dans ce même ordre d'idées, que depuis le début de la semaine, il a été enregistré le retour progressif à la normale de ces établissements, en affirmant que jusqu'à ce mardi, il ne restait plus que la Cnep de Mila et les sièges de la daïra et de l'APC de Bouhatem. Durant cette rencontre avec la presse, le premier magistrat a également abordé les problèmes qui défraient la chronique localement, dont celui de la dégradation du cadre de vie au niveau du chef-lieu de wilaya. Il clame : “Il existe des communes rurales qui sont mieux entretenues et de loin plus attrayantes que le chef-lieu de wilaya.” Et de souligner : “Pour que la ville de Mila ait un aspect digne de son statut administratif de chef-lieu de wilaya, on doit investir pour 800 milliards de travaux d'aménagement et de réhabilitation, car tout y est dégradé, tant au centre urbain qu'en périphérie.” D'autre part, M. Kadid s'est longuement attardé sur la problématique de la communication entre administrateur et administré. Faisant du sujet l'une de ses priorités, l'intervenant réitère son sempiternelle injonction relative à l'ouverture de cellules de communication au niveau de toutes les institutions de l'Etat. “Les collectivités locales et toutes les directions doivent incessamment sortir de leur confinement et s'ouvrir sur leur environnement social. Et les responsables sont tenus à écouter les doléances des citoyens et à les traiter avec célérité et responsabilité.” Et de conclure: “Par le truchement d'une communication efficace où l'interlocuteur est mis en confiance, on peut régler bien des conflits.”