À l'issue de la réunion de mardi, le conseil d'administration d'ArcelorMittal Annaba a annoncé qu'il a décidé d'un plan de développement industriel de près de 500 millions d'euros dans le complexe d'El-Hadjar. Selon les résolutions prises, l'unité cokerie, qui était fermée pour cause de vétusté avancée, sera totalement rénovée. Une enveloppe de 90 millions d'euros a ainsi été consacrée à cette infrastructure qui emploie 320 ouvriers. Le haut fourneau (HF) n°2 et son agglomération, qui nécessitent un gros entretien, étaient également concernés par le nouveau plan d'investissement du complexe sidérurgique. Un montant de102 millions d'euros, a été retenu par la direction qui affirme qu'elle accorde, ce faisant, une grande importance à la mise à niveau de son outil de production. De même que pour les deux aciéries à oxygène qui devraient faire l'objet d'une transformation suivie de la mise en place d'une unité de réduction directe (DRI). Une action d'envergure pour laquelle 300 millions d'euros leur sont consacrés, est-il mentionné dans le document final portant résolution du conseil d'administration rendu public, hier, par le syndicat d'entreprise. Il est attendu en contrepartie de cet investissement conséquent que l'usine d'El-Hadjar produise dans une première phase 1,4 million de tonnes d'acier liquide par an pour atteindre 2,4 millions de tonnes/an d'ici à l'horizon 2015. Smaïl Kouadria a également annoncé que la ligne ferroviaire reliant l'usine d'El-Hadjar aux sites miniers de l'Ouenza et de Boukhadra (wilaya de Tébessa) sera remise en état. Considérant l'importance du plan d'investissement avalisé et les ambitions du développement étalés jusqu'à 2015, les groupes ArcelorMittal et Sider ont décidé d'augmenter leur capital social à, respectivement, 105 millions et 45 millions d'euros, dès cette année, a assuré Smaïl Kouadria. Ce dernier annonce par ailleurs que la direction générale d'ArcelorMittal s'est engagée, d'un commun accord avec son partenaire social, à recruter, d'ici janvier 2012, quelque 700 travailleurs, qui remplaceront progressivement les salariés qui auront fait valoir leur droit au départ volontaire.