L'Algérie connaît une dynamique citoyenne de protestations et de revendications sociales et politiques. Cette dynamique, portée essentiellement par la jeunesse, est soutenue néanmoins par l'ensemble des franges de la société. Les journalistes algériens qui n'ont de cesse de revendiquer l'ouverture du champ médiatique et la liberté de la presse laminée notamment au nom d'un état d'urgence anachronique, ne peuvent rester en marge d'une telle dynamique. Comme le reste des segments socioprofessionnels, sinon plus, la corporation des journalistes est plus que jamais interpellée. C'est pourquoi nous nous proposons de nous joindre à la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. Pour ce faire, nous avons décidé de nous organiser en un Comité national pour la liberté de la presse (CNLP). Nous appelons l'ensemble des journalistes convaincus de l'impératif de l'instauration d'un Etat de droit, où les libertés et la citoyenneté sont consacrées, à se mobiliser pour porter haut cette revendication démocratique en cette phase décisive de l'histoire de notre pays. Contact : [email protected] Signataires : Rabah Abdellah, Saïd Chekri, Abdelhalim Mouhou, Lyès Menaceur, Amina Azoune, Naïma Boularas, Salima Akkouche, Nawal Imessaoudène, Mehdi Mehenni, Mohand Aziri, Hacen Ouali, Lyas Hallas, Hafid Mesbah, Salem Remane, Missoum Boumediene (comité de soutien en Allemagne pour la liberté de la presse en Algérie), Hafid Messous, Mohamed Manceur, Ali Boukhlef, Mohamed Ali Allalou, Nabila Guesmia, Mohamed Kebci, Lahcene Abachi, Yazid Madi, Tarik Hafid.