Avec son tempérament de feu et son esprit de gagneur, Nasser Sandjak s'apprête donc à débarquer, ce lundi, à Tizi Ouzou, avec la ferme intention d'insuffler un sang nouveau à la JSK qu'il veut absolument requinquer et propulser vers le sommet de la hiérarchie nationale, mais aussi continentale. À deux jours de son retour tant attendu en Kabylie où il avait connu, rappelons-le, une épopée euphorique aux côtés de Mahieddine Khalef, en finale de la Coupe de la CAF 2000, face aux Egyptiens d'Ismaïlia, l'ex-coach de Noisy-le-Sec et ancien entraîneur national durant la CAN 2000 au Ghana, estime qu'il y a un bon coup à jouer à la JSK. “Avec des joueurs talentueux que recèle la JSK et le bon recrutement effectué durant l'intersaison, je pense qu'il faut retrousser les manches pour se remettre sur orbite”, nous révélait hier soir de Paris, Nasser Sandjak qui, en fait, semblait quelque peu troublé de quitter, une fois de plus, son club de toujours : Noisy-le-Sec, une “bande de copains de banlieue” dans laquelle il s'est tellement investi, depuis des lustres déjà, avec tous ses frères et ses compagnons de lutte, avides de rivaliser avec les grosses cylindrées sans pour autant bénéficier de gros moyens financiers et matériels. “C'est pour répondre à un véritable cri du cœur que j'ai dit “oui” à la JSK et aux milliers de supporters kabyles”, dira encore Sandjak. “Avec le président Hannachi, nous avons accordé tous nos violons après sa récente visite à Paris et tout le staff technique déjà en place continuera à travailler avec moi pour ne pas trop perturber le groupe. On verra bien ce que cela pourra donner mais je reste persuadé qu'il n'y aura aucun problème”: ajoutera-t-il. Réagissant aux dernières rumeurs d'un éventuel départ du manager du club, Hakim Medane, Nasser Sandjak est formel : “Il n'est pas question que Medane parte car le club a besoin de sa notoriété et de sa compétence. Personnellement, je ferai tout pour qu'il continue son travail colossal au club et il est exclu qu'il abandonne le navire au moment où tout le monde s'efforce de le remettre d'aplomb”, précisera Sandjak. Concernant la démission de l'entraîneur national Georges Leekens, Nasser Sandjak regrette que “le football algérien continue de tourner en rond”, même s'il se déclare “pas du tout étonné de ce départ”. Enfin, il est à noter que la JSK, qui compte reprendre le chemin de l'entraînement mardi prochain, sera privée pour trois semaines de son libero et capitaine Brahim Zafour prêté à l'Ittihad de Djeddah qui disputera, durant le mois de juillet, la Coupe arabe des clubs champions. M. H.