Oran, partie prenante dans la CNCD La dynamique et la mobilisation citoyenne impulsée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (Cncd) dépasse aujourd'hui le cadre de la seule capitale, puisqu'un appel pour un rassemblement à la place du 1er-Novembre, samedi 12 février, a été lancé à Oran. Ainsi, au terme d'une rencontre débat qui s'est tenue au siège du Snapap d'Oran, la Cncd s'est structurée à Oran avec, comme à Alger, l'implication de nombreux acteurs du mouvement social, citoyen, estudiantin, des syndicats, des intellectuels, des journalistes et des avocats, ainsi que les représentants de la Laddh. La première initiative est donc cet appel pour un grand rassemblement à Oran, “le jour même où se tiendra la marche d'Alger, et montrer ainsi que les interdictions faites aux Algériens de s'exprimer librement et pacifiquement sont les mêmes aux quatre coins du pays”, nous déclarent les animateurs de la Cncd. Une demande d'autorisation pour ce rassemblement devait être déposée officiellement mercredi, mais quelle que soit la réponse, les participants maintiendront ce rassemblement, ont-ils d'ores et déjà affirmé. Les slogans retenus pour cette action sont ceux de la coordination avec la latitude accordée aux participants d'y ajouter des slogans relatifs aux revendications comme l'emploi, le chômage, l'égalité, la fin du régime, comme ont insisté le groupe des facebookers algériens. DJAMILA L. Beni Abbès (Béchar) : Un nouveau P/APC RCD Les membres de l'assemblée communale de la ville de Beni Abbès, à 230 km au sud de Béchar, ont élu un nouveau P/APC. Il s'agit de Lemtaouache Hachemi du RCD qui succède à M. Bouhada. Ce changement à la tête de cette commune touristique vient juste après le retrait de confiance à l'ancien P/APC, par la majorité des 7 membres de cette assemblée élue. Il est à rappeler que cette région du pays a connu la semaine dernière un mouvement de protestation déclenché par des dizaines de jeunes qui avaient exigé le départ du P/APC. Rachid R. Relizane : Un mort suite à une chute d'une remorque à Beni Zentis Un sexagénaire est décédé, durant la journée de mardi dernier, suite à la chute d'une remorque d'un véhicule utilitaire, survenu à 14h10, à douar Ouled Mohamed, commune de Beni Zentis (daïra de Sidi-M'hamed-Benali), apprend-on de bonnes sources. Selon les premiers éléments d'information dont nous disposons, la victime qui se trouvait sur le plateau d'une camionnette utilitaire aurait perdu l'équilibre, alors que le véhicule circulait sur une route de campagne inondée par les importantes chutes de pluie des dernières 48 heures. La dépouille mortelle du sexagénaire a été transportée par les éléments de la Protection civile à la polyclinique de Mazouna. Une enquête a été ouverte. Afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident. M. Seghier le faux “ténor du barreau” écope de 3 ans de prison Le tribunal de Relizane a condamné B. M., 26 ans, à 3 ans de prison ferme pour usurpation de la fonction d'avocat et escroquerie, apprend-on de bonnes sources. Selon ces dernières, l'accusé avait été arrêté en flagrant délit au niveau de la cour de Relizane, par un agent de sécurité, qui lui avait réclamé sa carte professionnelle. La réaction du faux avocat, qui avait perdu son sang-froid et avait tenté de se soustraire à l'injonction de l'agent, avait entraîné son arrestation. L'accusé explique avoir subtilisé une robe d'avocat au niveau du tribunal, peu de temps auparavant, arguant du fait qu'il avait toujours été fasciné par cette noble profession. Déguisé en “ténor du barreau”, il avait écumé les couloirs des tribunaux, proposant ses services à des justiciables, se vantant de ses “relations privilégiées” avec les magistrats. À noter que 4 victimes de cet “avocat du dimanche” se sont portées partie civile au cours du procès qui lui a été intenté. M. S. 2 ans de prison pour l'auteur d'un abus de confiance Le tribunal de Relizane a rendu un verdict de 2 ans de prison ferme, 100 000 DA d'amende et la restitution d'un montant de 1,2 milliard de centimes, à l'encontre de l'auteur d'un abus de confiance, apprend-on de bonnes sources. Selon nos sources, l'accusé avait accompagné sa victime à Oran, où cette dernière comptait acquérir un logement. Sur place, la transaction n'ayant pas pu se faire pour cause de changement d'avis du propriétaire du bien immobilier, le plaignant qui avait encore à faire à Oran avait confié à son “ami” la somme d'argent lui demandant de la remettre à un membre de sa famille. Le pactole en main, l'accusé n'avait plus donné signe de vie, ce qui incita sa victime à déposer plainte à son encontre. M. S.