De nouvelles instructions ont été données aux différentes sûretés urbaines de la Sûreté nationale afin d'accueillir les citoyens 24h/24 et régler leurs plaintes en 24h. Le général-major, Abdelghani Hamel, le directeur général de la Sûreté nationale vient d'instruire tous ses éléments surtout au niveau des sûretés urbaines pour “la prise en charge efficace et à temps des préoccupations des citoyens”, il a beaucoup insisté sur le bon accueil des citoyens dans les différents postes de police. Selon notre source, le DGSN a ordonné à ses éléments la prise en charge des plaintes des citoyens au niveau des commissariats qui seront ouvertes H24 aux plaintes de ces derniers et que le bon accueil soit de mise aux citoyens ainsi que la prise en charge de leurs doléances. Il s'agit là de nouvelles mesures en matière de gestion des préoccupations des citoyens, et de leur prise en charge à toute heure. Ces instructions s'inscrivent dans le cadre de la police de proximité et suite aux dernières émeutes qui ont ciblé les postes de police et commissariats. Il y a lieu de rappeler que pas moins de 20 commissariats dont de nouveaux sièges des sûretés urbaines ont été saccagés par les émeutiers en colère, ce qui a poussé le DGSN à revoir la politique des relations police-citoyens devant les défaillances enregistrées lors de ces évènements. De même qu'il est question de l'entretien des sièges et le renforcement des moyens de travail et d'intervention au niveau de toutes les sûretés. Le général Hamel a insisté aussi au niveau des barrages et points de contrôle qui “sont le meilleur moyen pour se rapprocher plus du citoyen”. On apprend aussi la mise à jour du formulaire questionnaire élaboré du temps du défunt Ali Tounsi sur les avis des citoyens sur la relation avec la police ainsi que leurs propositions pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations, des copies sont disponibles au niveau de tous les commissariats qui seront une fois remplies par le citoyen, déposées dans une boite aux lettres fermée pour la circonstance qui ne peut être ouverte que par l'inspecteur général de la police. Des enquêtes seront déclenchées en cas de plaintes contre un mauvais accueil ou comportement négatif.