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La drogue dans les classes
ORAN
Publié dans Liberté le 13 - 02 - 2011

Une vacataire, professeur d'arabe, a saisi une plaquette de “zetla” chez l'un de ses élèves de première année secondaire en plein cours. Après le rapport d'usage, la commission de discipline du lycée a pris la décision d'expulser le présumé coupable du lycée et ses deux complices ont été transférés dans d'autres classes de l'établissement.
Ce fait divers s'est passé ce mois de février au lycée Mustapha-Heddam d'Oran. Du coup, les professeurs sont sortis de leur mutisme pour dénoncer leurs difficiles conditions de travail avec des élèves chauffés à blanc. “Cette affaire de drogue montre, si besoin est, nos mauvaises conditions de travail où la violence, l'anarchie, et l'insécurité inquiètent tout le monde. Enseignants et administration subissent des violences verbales et même physiques en plus de la consommation de la drogue et des psychotropes, et la boucle est bouclée”, déclare un professeur. En effet, les enseignants semblent dépourvus de moyens de sanctions pour instaurer la discipline dans les classes et dans l'enceinte de l'établissement. “L'interdiction de toute sanction encourage toutes les dérives. Le zéro est devenu inutile face à des élèves ayant des difficultés sociales et scolaires. La croissance de la délinquance s'invite au lycée. Comment est-il possible de sanctionner un élève de 3eAS candidat au bac ?” s'interroge une syndicaliste. Cependant, cette situation n'est pas un cas isolé à Oran, d'autres lycées et collèges vivent des conditions difficiles avec des fois le port d'armes blanches. Ces jours-ci, les produits pyrotechniques (pétards) viennent de faire leur entrée avec fracas dans les établissements scolaires provoquant des préjudices graves au personnel enseignant, et aux élèves (tension artérielle, tensions cardiaques, peur, brûlures…) ainsi qu'un désordre dans les cours et les blocs pédagogiques. “Les parents ne se présentent qu'au début, et surtout à la fin de l'année quant leur enfant a de mauvais résultats. Certes, il y a des exceptions où des parents suivent de près leurs enfants. C'est une minorité. Mais que faire pour les élèves de terminale ?” précise un enseignant. D'autre part, le niveau des élèves est décrié par tout le monde : associations de parents d'élèves, enseignants, recruteurs potentiels, sont unanimes pour dénoncer la difficulté de lire et écrire des scolarisés. L'attitude de ce père qui a payé les frais des cours de soutien de mathématiques au professeur sans que son fils y assiste est révélatrice de l'état d'esprit de certains parents. “Après deux séances au cours de soutien privés, son fils, qui est aussi mon élève, n'a plus remis les pieds, son père insiste pour payer les 700 DA par mois. Je lui ai répondu : je vous ai compris !” affirme un professeur de mathématiques.

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