Lors de sa présentation du rapport annuel sur l'évolution de la situation financière et monétaire devant l'Assemblée populaire nationale (APN), en octobre dernier, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a été apostrophé par des députés au sujet de la non-délivrance par ses services des autorisations nécessaires à l'ouverture de bureaux de change officiels. Ce à quoi M. Laksaci avait répondu : “La loi régissant cette activité est entrée en vigueur en 1996. Elle permet également aux banques d'ouvrir des bureaux de change en dehors de leurs sièges.” Selon lui, aucune demande n'avait été formulée dans ce sens. “Nous sommes prêts pourtant à accorder le feu vert à ceux qui sont intéressés pour investir dans ce créneau”, avait-t-il poursuivi. Une question dès lors s'impose : qu'est-ce qui empêche l'ouverture de bureaux de change dans notre pays ?