Notre ami le roi des rois d'Afrique tient des deux personnages : il a fait de ses enfants les héritiers putatifs d'un royaume exsangue qu'il n'a de cesse de faire saigner, et livré son pays aux flammes de sa dénasure. Terroriste un jour, clown besogneux le lendemain, l'homme, si on peut dire, exprime, jusqu'à la caricature, le mal qui ronge un univers décérébré pour avoir manqué le rendez-vous de la modernité. Oserai-je le… confesser ? Je me suis surpris, après avoir entendu un fantôme à visage inhumain promettre l'apocalypse now à son peuple au milieu de ruines fétichisées, à applaudir à la fatwa passionnée du cheikh El-Karadaoui. Caligula a fini assassiné. Néron a mis fin à ses jours. Le guide suivra.