à 48 heures de la date butoir du dépôt des candidatures pour la présidence de l'Entente de Sétif, aucun postulant ne s'est manifesté pour présenter sa candidature à la présidence de ce club, après la démission, il y a plus d'une semaine, de Abdelhakim Serrar. C'est du moins ce que nous avons appris auprès du président de la commission des candidatures, installée en marge de l'assemblée générale ordinaire tenue il y a une dizaine de jours, en l'occurrence Abdallah Mattem, qui a affirmé dans une déclaration à Liberté qu'il n'a reçu pour le moment aucun dossier de candidature tout en lançant en parallèle un appel à Abdelhakim Serrar, le désormais ex-président du club, de revenir à de meilleurs sentiments et reprendre les rênes du club. “c'est à mon sens l'homme de la situation. Il doit revenir car, pour nous, Serrar est le seul homme à pouvoir gérer le club comme il a réussi à le faire durant les années précédentes. J'espère qu'il entendra mon appel et reviendra à de meilleurs sentiments. L'Entente a besoin de lui plus que jamais”, a déclaré l'ancien patron du club phare des Hauts-Plateaux qui a indiqué, en outre, qu'il existe une volonté de certains hommes d'affaires, qui ont manifesté leur désir, de prendre les rênes du club sans pour autant donner leur identité. “nous avons, certes, reçu des appels de la part de quelques hommes d'affaires qui ne sont pas de Sétif et qui ont émis le vœu de se présenter aux élections de l'assemblée générale élective programmée pour le 2 mars prochain. toutefois, à l'heure où je vous parle (hier matin), aucune personne ne s'est présentée officiellement pour éventuellement succéder à Serrar”, a ajouté notre interlocuteur. Il faut dire, à ce titre, que des noms d'hommes d'affaires et d'industriels ont circulé ces derniers jours faisant état de leur probable candidature à la présidence du club et on citera parmi eux Ouadah, Mehri et autre Benhamadi. à ce titre d'ailleurs, Mattem nous a révélé qu'il compte rencontrer le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Sétif, Tarek Krache, pour étudier cette possibilité, “c'est-à-dire permettre aux gens qui n'ont pas le statut de membre de l'AG de se présenter comme candidats à la présidence du club”.