La mosquée El Atiq, datant des années 20, a été, dernièrement, le théâtre d'une confrontation houleuse proche de la bataille rangée in situ. Ayant appris, au moment où ils s'apprêtaient à faire la prière, le retour, après réaffectation, de l'ancien imam El Djilali à la tête de ladite mosquée, des “fidèles” ont vivement protesté jurant au nom de Dieu qu'il n'y mettrait pas les pieds, face à un camp adverse acquis à l'actuel Imam Toufik. Injures, blasphèmes et obscénités, à l'intérieur de la salle de prière, dans “la Maison de Dieu” (et qui ont pu être entendus à travers la ville par la “grâce” de la sonorisation) ont été, alors, échangés copieusement entre les deux camps totalisant plusieurs dizaines de têtes. Certains n'ont pas manqué, au passage, de traiter de tous les “noms d'oiseaux” l'ancien et l'actuel imam, selon qu'ils étaient partisans de l'un ou de l'autre. Ce qui a fait fuir quelques respectables personnes choquées, scandalisées par ce qu'elles venaient d'entendre, qui ont quitté la mosquée sans même y accomplir l'office. Après la prière d'el icha, les “fidèles” ennemis en sont venus aux mains devant d'honnêtes croyants médusés, atterrés, pressés de s'éloigner des lieux “investis par le démon”. Un comportement à inscrire dans “têkhir ezzamane” (la fin des temps).