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“Mauvais rêve...”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 12 - 03 - 2011

RESUME : La police vient la chercher. Il s'est passé des choses chez elle. Elle est tel un automate. Son mari est mort. Deux frères de Warda aussi. Elle répond aux questions de l'inspecteur, le met au courant de la seconde vie de son mari, des menaces qu'ils recevaient. Elle se rend chez son amie, en attendant que sa famille vienne…
28eem partie
Ma pauvre fille… Fettoume pleure la mort de son gendre. Même s'il avait trahi sa fille, il restait le père de ses petits enfants. Il allait leur manquer. Malgré tout, il avait été un père formidable.
- Il faut te ressaisir.
- Je n'en peux plus !
Son beau-père s'était chargé des tracas administratifs. Sa belle-famille venue le soir même, avait pris en mains, la maison. Aidée par les voisines, la maison avait été nettoyée.
Au petit matin, il n'y avait aucune trace de sang. Les meubles avaient été rangés dans la chambre du fond. Elles avaient aménagé de l'espace, pour accueillir la famille et les amis venus présenter leurs condoléances.
- Ton mari sera enterré où ?
- Je ne sais pas… Pourquoi ?
- Ecoute, tes beaux-parents en parlent. Tu devrais aller voir…
Zakia hoche la tête. Sa mère l'aide à quitter son lit. Son oreiller est mouillé de larmes.
- Ma fille chérie, il faut te ressaisir. Tu n'as pas quitté ton lit, tu n'as rien avalé depuis hier. Viens te rafraîchir le visage. Je vais te préparer à manger.
- Non, non, je n'ai pas faim.
Elle la suit à la salle de bains et se lave le visage.
- Donne un coup de peigne à tes cheveux, dit Fettoume. Pense à tes enfants. Ils voudront puiser du courage et du réconfort chez toi. Fais un effort pour eux.
Zakia obéit à sa mère. Elle se brosse les cheveux puis met un foulard qu'elle serre autour de la tête. Elle se rend au salon où toute la famille est réunie. Sa belle-mère Aziza lui fait une place près d'elle.
- C'est bien que tu te sois levée, les enfants ont demandé après toi. Fettoume apporte-lui quelque chose de chaud.
La mère va à la cuisine et lui prépare du lait.
Elle lui remplit une grande tasse et la lui apporte. Hadj Rabah, à qui on a dit qu'elle avait quitté son lit, vient la voir.
- Je voulais te parler…
- Bien sûr. Tu voudrais me parler de son enterrement ?
- Oui. Nous avons un cimetière familial. Nos ancêtres y sont enterrés…
Toute notre famille qu'ils vivent ici ou à l'étranger les rejoindront. Je voudrais que Salem aussi repose parmi les siens, poursuit-il en essuyant ses larmes. Il a vécu loin des siens.
- Enterrez-le parmi les siens. Ici, on n'est pas chez nous, dit-elle. Personne ne pourra se recueillir sur sa tombe s'il est enterré ici.
Le vieil homme est soulagé. Il lui prend la main, tout en refoulant ses larmes avec peine.
- Je savais que tu comprendrais. Que Dieu te garde pour tes enfants, pour nous ta famille. Tu sais que tu peux compter sur nous ?
La jeune femme hoche la tête.
- Salem a eu de la chance de vous avoir, leur dit-elle. Il vous adorait.
- Si seulement…
Le père se détourne et sort, pour pleurer, sans honte, son fils. Un officier de police vient le voir.
- Demain, vous pourrez ramener votre fils, lui dit-il. Vous vous êtes décidés ?
- Oui, on l'emmènera au village. Ainsi la famille et les amis qui n'ont pas pu se déplacer, pourront assister à son enterrement.
Une voiture s'arrête à leur hauteur. Une jeune femme en descend avec un petit garçon.
Un vieux l'accompagne. Ils demandent où habite la famille de Salem.
Hadj Rabah pense qu'ils sont des connaissances à sa belle-fille. Il les introduit chez son fils. Fettoume a un mouvement de recul en les voyant.
(À suivre)
A. K.


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