Le village d'Aït Zaïm, dans la commune de Maâtkas, s'apprête à vivre au rythme de la deuxième édition de la fête de l'Olivier qui aura lieu du 18 au 21 de ce mois. Instaurée depuis 2 ans, cette tradition est à mettre à l'actif de l'inusable association Tiguejdith, en collaboration avec le comité de village et l'union sportive du même village, le tout sous le haut patronage du ministère de la Culture et sous l'égide de la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou. L'olivier, arbre béni par les dieux et chéri par les hommes, à l'instar de toutes les régions de Kabylie, a toujours été le centre d'une attention particulière à Maâtkas. Les qualités nourricières de ses produits, son rôle de source vivrière ont fait de lui un arbre hautement important, drainant de ce fait toute une panoplie de symboles et de légendes. Ce qui n'a pas échappé à l'association Tiguejdith en pensant à l'instauration de cette fête. Pour cette année, placée sous le sigle “renaissance d'un terroir et d'une tradition ancestrale”, la fête sera articulée autour d'un programme qui va de l'animation avec des tournois sportifs au profit des jeunes et enfants du village, des tournois de jeux éducatifs, etc. jusqu'aux visites guidées dans les maisons kabyles anciennes, oliveraies, huileries traditionnelles et modernes, en passant par expositions, ventes de beaucoup d'objets et produits usuels connus pour la société kabyle, tandis qu'une équipe d'agriculteurs fera la démonstration des différentes techniques de greffage connues dans la région. Pour les arts culinaires, des femmes du village prépareront chacune d'elles un plat parmi ceux servis lors du déjeuner gastronomique que les visiteurs et les invités auront le plaisir de déguster. Vu la réussite déjà de la première édition, le village d'Aït Zaïm vivra certainement des moments forts avec cette présente manifestation, et les visiteurs auront, à coup sur, tout le loisir d'apprécier encore une fois toute la grandeur et l'hospitalité auxquelles les jeunes de l'association Tiguejdith et les habitants du village les ont habitués par le passé.