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Nuit de révolte à Sidi-M'hamed
Un conflit pour un commerce informel dégénère
Publié dans Liberté le 27 - 03 - 2011

L'assouplissement des mesures dans la gestion de l'informel par les pouvoirs publics, depuis la révolte des jeunes en janvier dernier, dévoile sa face cachée. Celle d'une perte de tout contrôle. Le cas récent de la rue Mohamed-Zekkal est on ne peut plus clair.
Hier, cette rue qui relie le quartier du 1er-Mai à El-Madania était calme. Les services de la commune et de NetCom ont effacé les traces des échauffourées ayant opposé les habitants aux forces de l'ordre.
Ces dernières ont éclaté en début de soirée de vendredi pour se prolonger jusqu'à une heure tardive avec la fermeture à la circulation de la rue au niveau du talus Harcha par des manifestants.
Bien qu'aucun bilan n'ait été rendu officiel, on parle tout de même de plusieurs blessés parmi les manifestants et les policiers. Le calme est, semble-t-il, précaire si l'on se réfère aux déclarations d'un riverain faisant allusion à la reprise de l'émeute “si la revendication principale n'est pas exaucée”. Celle-ci a commencé mardi dernier, quand un jeune homme, accompagné d'un voisin, demande à voir le P/APC de Sidi-M'hamed. Il réclame à ce dernier “une autorisation de construire sur la voie publique un petit local commercial”. Il essuie un refus catégorique de la part du maire. “Je vais quand même le construire”, insiste le citoyen, arguant qu'il n'a pas d'autre ressource pour subvenir aux besoins de sa famille. Le niet est maintenu. “Non content de la réponse réservée à sa demande jugée illégale, il déverse sur moi un flot d'injures alors que son voisin qui l'accompagnait s'en est pris physiquement au SG et à un agent de sécurité”, explique Mokhtar Bourouina, ajoutant qu'“une plainte a été déposée tout de suite après les faits auprès des services de police compétents”. Cependant, et au moment où l'APC s'attendait, selon le maire, à une première mesure conservatoire concernant cette agression, “le mis en cause s'est mis à la besogne jeudi pour ériger une construction illicite en parpaing. Les services de la commune et les forces de l'ordre l'empêchent, déclenchant une série de réactions chez le protestataire. Ce dernier menace vendredi dans la matinée de faire exploser une bouteille de butane sur la terrasse de l'immeuble où il habite avec ses parents. Il tente aussi de bloquer la rue Zekkal. Mais, c'est en début de soirée du même jour qu'il revient à la charge avec des voisins et des habitants de la cité Mahieddine, quartier qui surplombe la rue Zekkal. Ils ferment la rue avec des barricades. Les forces antiémeutes interviennent en même temps que des négociations reprennent avec les contestataires. Vers minuit, les choses sont rentrées dans l'ordre, mais nous déplorons le fait que l'agresseur d'un élu, d'un commis de l'Etat et d'un agent de la commune soit toujours en liberté”, dira le maire désolé. L'on saura dans la foulée que le contestataire a menacé de revenir à la charge dimanche, si aucune proposition ne lui est faite, entre autres celle de placer une tente sur le trottoir. Ce qui repose, une fois de plus, la problématique suscitée par le projet du code communal, particulièrement en matière de protection du P/APC. L'on constate, en effet, ces dernières années que les collectivités locales sont livrées à elles-mêmes lors de protestations liées au logement et au marché informel. “Dans notre commune, nous avons eu à intervenir à deux reprises pour empêcher le retour du marché informel sur la piétonnière Ferhat-Boussad (ex-Meissonnier) et l'érection de constructions illicites au niveau de la cité Mahieddine. Les négociations menées avec l'association et les sages de ce quartier populaire ont porté leurs fruits. C'est dire que nous assumons notre rôle d'élus. Mais quand on constate qu'il nous arrive de nous retrouver seuls face à des situations nécessitant le concours incontournable des instances, cela nous contrarie fortement”, confie Mokhtar Bourouina. Voilà qui ouvre une brèche sur la question de la prise en charge de l'informel depuis les émeutes de janvier.
À défaut donc de trouver la solution pour maîtriser ce volet par la création d'emplois en ouvrant l'investissement particulièrement au privé, on sursoit à la lutte contre le marché mené depuis des années. À l'instar du volet relogement qui avance bien malgré les aléas, le dossier de l'informel devrait être géré par la mise en place d'une vraie politique et non d'un traitement à coups de bouche-trous.


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