Commune de Aïn Tinn (Mila) : Les habitants bloquent la route Des dizaines de citoyens de la commune de Aïn Tinn, à une douzaine de kilomètres à l'est de Mila, sont descendus, jeudi matin, sur la RN79, reliant la wilaya de Mila à Constantine et l'ont bloquée à la circulation automobile. En effet, des barricades de pierres et de pneus enflammés ont été dressées sur la voie carrossable pendant une bonne partie de la matinée de ce jeudi, mettant à rude épreuve les usagers de cet important axe routier, qui sont ainsi resté en rade. Les protestataires, exclusivement des jeunes, revendiquent à travers cette action l'aménagement d'un terrain de jeu et des rues de leur agglomération ainsi que l'AEP, des contrats de travail et le logement. Ils estiment que leur commune, relevant de la daïra de Mila, n'a pas bénéficié de l'attention qu'il faut de la part des pouvoirs publics. Le chef de daïra et le P-APC se sont déplacés sur les lieux et ont promis aux jeunes que leurs revendications seront prises en charge très prochainement. Un groupe d'entre eux a été ensuite reçu par le wali qui leur a réitéré la volonté des responsables locaux à satisfaire toutes les revendications exprimées. La route a été rouverte au trafic vers le milieu de la journée. K. Bouabdellah Sétif : Des maraîchages à Sfiha irrigués avec des eaux usées Plusieurs maraîchages situés à l'entrée nord de Sétif sont irrigués avec des eaux usées. En effet, le pot aux roses a été découvert par des citoyens. Le concept des agriculteurs sans scrupules est simple. Il suffit d'obstruer les regards de visites si près des terres à irriguer pour voir l'eau déborder puis faire inonder les terres ou utiliser des pompes et des conduites pour ramener l'eau de l'oued jusqu'à la parcelle de terrain. Plusieurs sortes de légumes dont la pomme de terre, la salade ,les carottes, les cardes, la tomate les courgettes et le poivron … sont ainsi arrosées sans se soucier de la santé des consommateurs. Selon des biologistes, les eaux usées permettent une rapide poussée des légumes mais elles constituent un véritable danger pour la santé publique. Elles ont un lien direct avec la typhoïde qui tue chaque année des dizaines de personnes. L'opinion publique est habituée à supporter la spéculation de la chaîne agricole. Cette fois-ci, elle découvre, la peur au ventre, que le manque d'honnêteté des uns et l'absence d'une politique de suivi de la traçabilité des produits chez les autorités, sont une véritable menace, non pas sur sa bourse, mais sur sa santé tout court. Quand on sait que des épidémies comme la typhoïde laissent des séquelles irréversibles, on mesure l'ampleur du drame. Les fruits et légumes qui sont commercialisés sans aucun contrôle de qualité peuvent être la cause de drames. Rappelons qu'il y a quelques mois les éléments de la Gendarmerie nationale de la brigade de Sétif ont arrêté plusieurs fellahs qui irriguaient leurs terres dont la superficie est estimée à une centaine d'hectares avec des eaux usées dans la région de Sfiha à la sortie sud de la ville de Sétif. F. Senoussaoui Entretien du parc immobilier : L'OPGI de Constantine implique les associations La direction de l'OPGI de Constantine vient de lancer un appel aux associations de quartiers et d'immeubles pour qu'elles se rapprochent de l'office afin de coordonner les efforts lors d'éventuels programment d'entretien et de réhabilitation du parc immobilier. En cherchant à impliquer les occupants des immeubles concernés, à travers leurs représentants, l'OPGI tente de faire d'eux des acteurs à part entière dans des actions qui n'ont pas toutes donné satisfaction par le passé. Les agents de l'office ont trouvé des difficultés à faire respecter les cahiers des charges par les entreprises bénéficiaires des marchés de réhabilitation lors des précédentes opérations menées à Constantine. M. Kezzar