RELIZANE Les employés de la direction du commerce en grève Des dizaines d'employés de la direction de wilaya du commerce, entre contrôleurs et inspecteurs, ont suivi, mardi, le mot d'ordre de grève de 3 jours, lancé par la Fédération nationale du commerce et du tourisme, apprend-on de sources syndicales. Cette grogne, dictée par des motifs d'ordre socioprofessionnel, intervient, selon les grévistes, en réaction aux “promesses données par le ministère de tutelle qui tardent à voir le jour sur le terrain”. À signaler que les grévistes n'écartent pas le recours à une autre grève de quatre jours, ce mois-ci, en cas de non-satisfaction de leurs revendications par leur tutelle. M. Seghier Santé publique à Mila Les diabétiques pénalisés ll La rupture de produits chimiques entrant dans la réalisation de certaines analyses médicales pénalise les diabétiques à Mila. Les examens trimestriels permettant de mesurer les réserves de glucose dans le foie ne se font plus depuis des mois, faute de produits chimiques nécessaires à ces examens, appelés HBA1C dans le jargon des professionnels. Selon notre source, ce type d'analyses médicales sur lequel les diabétologues fondent l'essentiel de leur diagnostic n'est plus pratiqué depuis décembre dernier à la polyclinique de la commune de Grarem ni au niveau du centre de Sennaoua, situé au chef-lieu de wilaya. Aussi, des malades rentrant bredouilles de la polyclinique de Grarem nous ont confié leur désarroi, notamment ceux démunis qui ne peuvent se faire faire l'examen en question dans les centres privés. “À l'hôpital, on m'a demandé de ramener ces analyses pour qu'ils puissent me donner un nouveau traitement. Je ne sais pas comment je vais faire”, nous dit une dame rencontrée lundi, à la polyclinique de la ville de Grarem. K. Bouabdellah Bouira Sit-in des habitants d'Ouled Guefifa devant la wilaya Les habitants de la localité d'Ouled Guefifa (commune de Bouira) ont organisé, mercredi, un sit-in devant le siège de la wilaya. Profitant de la tenue de la session de l'APW, ils sont venus dénoncés la marginalisation de leur village. Ils avaient brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire “nous demandons notre part du développement”. Selon les protestataires, la région d'Ouled Guefifa est démunie des conditions les plus élémentaires. “Nous manquons de tout”, déclarent-ils unanimement. Le problème du désenclavement des différents villages qui compose cette localité est posé avec acuité. “Nous trouvons des difficultés pour nous déplacer vers le chef-lieu de la commune ou d'un village à un autre”, dit un citoyen. “Nous sommes contraints de porter sur nos dos des malades, et ce sur une distance de plus de 2 km. Même la Protection civil refuse d'intervenir vu l'état impraticable des routes”, témoigne un protestataire. Par ailleurs, les protestataires ont soulevé le problème du manque d'eau potable. “La commune avait réalisé un projet hydraulique pour 600 millions, mais l'eau n'arrive toujours pas dans les foyers”, disent-ils. “Les problèmes posés ont été pris en charge : une route est en cours de réalisation. Les travaux sont à l'arrêt, car l'entreprise n'a pas respecté les normes techniques. Pour le problème d'eau, une étude a été faite. La réalisation du projet sera prise en charge dans le cadre des PSD, car cela demande une somme colossale. Pour l'habitat rural, les demandes formulées ont été satisfaites”, répond le chef de la daïra de Bouira. A. DEBBACHE