Pour la stratégie, qui reste encore un monopole de l'Etat, elle reflète les tergiversations et le tâtonnement des dirigeants qui gouvernent par oukases au lieu et place de la concertation, comme cela se pratique dans les pays qui veulent se développer et donc le bien et la prospérité pour leur peuple. Emerger dans un environnement mondialisé ne relève pas du miracle mais du travail seulement. Les énergies et les compétences existent au niveau des ressources humaines pour peu que la confiance fasse partie de mesures d'accompagnement. L'esprit d'entreprendre aussi, mais si le métier devient de plus en plus ardu du fait de la présence étouffante de l'Etat qui outrepasse ses missions régaliennes dont les principales restent le contrôle et la régulation. Partout ailleurs dans les économies émergentes, l'Etat, même en situation de gouvernance autoritaire, a su se délester d'une grande partie de ses prérogatives au profit de l'entreprise considérée, à juste titre, comme élément principal dans la création de richesses et d'emplois. C'est ce qu'a démontré brillamment le professeur Taïeb Hafsi, lors d'une conférence-débat organisée par le think-thank de Liberté. S'appuyant sur des exemples tirés d'économies d'autres pays, il a développé sa théorie de l'excellence basée sur la connaissance, la stratégie et la convergence. Trois maîtres mots qui manquent cruellement chez nous, où les étudiants des grandes écoles et des universités font les frais de la mauvaise gestion de leur cursus et, donc, de leur avenir de la part d'une administration, très loin de la réalité et des évolutions franchies un peu partout, sauf chez nous. Chez nous, où le ministère de la Santé vient de rendre public le bilan des intoxications qui touchent, pour la grande majorité, les écoles et les… restos universitaires. Pour la stratégie, qui reste encore un monopole de l'Etat, elle reflète les tergiversations et le tâtonnement des dirigeants qui gouvernent par oukases au lieu et place de la concertation, comme cela se pratique dans les pays qui veulent se développer et donc le bien et la prospérité pour leur peuple. De visu, la convergence vers la prospérité va dans tous les sens en ordre dispersé et ne semble pas être leur priorité malgré les tensions de plus en plus nombreuses et autres revendications qui sont des signaux forts que quelque chose ne va pas et qu'il faut du changement. Un véritable changement. O. A. [email protected]