Le président yéménite Ali Abdallah Saleh s'est déclaré hier prêt à un “transfert pacifique du pouvoir” sans accepter formellement le plan de sortie de crise proposé par les monarchies du Golfe et prévoyant à terme son départ. Dans un communiqué, la présidence yéménite a annoncé que le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 32 ans, “n'a pas d'objection à un transfert pacifique du pouvoir dans le cadre de la Constitution, comme il l'a toujours dit”. Les ministres des Affaires étrangères des six pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) avaient appelé dimanche soir, au terme d'une réunion à Ryad, M. Saleh à céder le pouvoir à son vice-président, et à la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'opposition. “La présidence accueille favorablement les efforts des frères du CCG visant à contribuer à un règlement de la crise (...)”, ajoute le communiqué.