Rien que pour les déplacements en Afrique, l'Entente de Sétif a dû débourser la somme de 7,7 milliards de centimes au cours de la saison précédente. Les chiffres des dépenses du club vice-champion d'Algérie 2010 ne cessent d'augmenter d'année en année. Vu les engagements du club phare des Hauts-Plateaux dans les différentes compétitions locales, régionale et continentale, les dépenses prennent en parallèle de l'ampleur en matière de chiffres. Prenons l'exemple de la saison dernière 2009-2010 où les dépenses globales ont atteint la bagatelle somme de 64,3 milliards de centimes. Il est vrai qu'une grande partie de cette masse financière a été dépensée pour régulariser les dus des joueurs (32 milliards de centimes), mais il reste que les autres frais inhérents au paiement des déplacements, de l'hôtellerie et autre location de logements pour les joueurs ont eu la part du lion dans le restant des dépenses du club phare d'Aïn El-Fouara durant ledit exercice. Ainsi, rien que pour les déplacements des partenaires d'Abdelmoumen Djabou dans le continent africain, durant cette même année où ils avaient atteint la phase des poules de la Ligue des champions d'Afrique, la direction du club a dû débourser la somme de 7,7 milliards de centimes dans la billetterie. Idem pour la prise en charge au niveau des hôtels aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, qui a coûté aux caisses du club plus de 1,8 milliard de centimes. On note en outre d'autres dépenses moins importantes que celles qu'on vient de citer mais qui sont indispensables à la vie quotidienne de l'équipe, telles que les stages de préparation à l'étranger et les frais de mission des employés qui ont coûté respectivement 1,6 milliard et 845 millions de centimes. Toujours est-il qu'en parallèle, les aides de l'Etat se font de plus en plus rares sur ce registre. Par conséquent, les dirigeants sétifiens ont été obligés à maintes fois de faire des pieds et des mains pour rassembler l'argent nécessaire pour toute dépense, notamment lorsqu'il s'agit de la régularisation des arriérés des joueurs qui consomment une partie énorme des budgets ou encore dans le cas des déplacements vers des pays du continent africain. “Dans la plupart des cas, nous sommes obligés de payer les frais des déplacements ainsi que la prise en charge des hôtels de nos poches, comme ce fut le cas pour le voyage du Burkina Faso que nous avons effectué récemment”, nous a dit le président de la formation chère à Mokhtar Arribi, Hassène Hamar, lequel précise toutefois que la tutelle participe pour sa part à ces frais en prenant en charge 25% du coût global des billets d'avion, chose qui reste, aux yeux de tous les observateurs, insignifiante par rapport aux dépenses réelles qui peuvent facilement atteindre un demi-milliard de centimes pour chaque voyage. Notons dans ce cadre que le MJS a octroyé, durant la saison précédente, la somme de 3 milliards 660 millions de centimes, dont une partie a été dépensée justement dans le paiement des différents déplacements de l'équipe à l'occasion de ses participations continentales et en coupe de l'Unaf. Pour cette saison footballistique, on s'attend à ce que les finances du club atteignent des chiffres astronomiques, notamment en ce qui concerne les dépenses. Du coup, l'aide et le soutien des pouvoirs publics doivent être plus conséquents à l'avenir. .