Alors que l'acte de médiation a échoué : Les travailleurs de Sonelgaz maintiennent la pression à SETIF L'acte de médiation de l'envoyé du directeur régional de la société de distribution de l'électricité, située à Constantine, n'a abouti à aucune solution pouvant mettre fin à la grève déclenchée par les travailleurs du centre de distribution de la Sonelgaz de Sétif (DR1) depuis plusieurs jours. En effet, les travailleurs grévistes campent sur leur position et exigent le départ du directeur. Ils disent qu'il les a humiliés et estés en justice et qu'ils ne peuvent plus travailler sous sa coupe. Conscients du retard enregistré, les travailleurs en grève, à l'instar de leurs collègues dans plusieurs wilayas, affirment qu'après la satisfaction de leurs revendications, ils reprendront le travail tout en rattrapant le retard. “Nous allons travailler même la nuit mais avec notre dignité”, diront en chœur plusieurs travailleurs rencontrés près du siège de la direction. Par ailleurs, nous avons appris que les grévistes comptent porter leur mouvement à la direction régionale de Constantine. De son côté, le directeur de la Sonelgaz, M. Gouasmia, qui rejette en bloc les accusations des travailleurs, nous a déclaré, hier, que leur mouvement de grève est illégal, car ils n'appartiennent à aucune organisation syndicale et ont paralysé les activités de la société. Fort heureusement, les 120 travailleurs qui n'ont pas suivi le mouvement assurent le service minimum. D'autre part, notre interlocuteur a justifié son recours à la justice par le non aboutissement de toutes les voies entamées afin de trouver une solution aux problèmes posés par les grévistes. “La satisfaction des revendications des grévistes n'est pas du ressort de notre direction. Ce sont des problèmes d'ordre national que nous avons transmis à la tutelle”, dira le directeur. F. SENOUSSAOUI SKIKDA : Deux assassins écopent de 12 ans de prison La cour de Skikda a condamné, lors de la première journée de la session criminelle, deux personnes à une peine de 12 ans de prison, pour meurtre. Ces derniers, à savoir C.S. et Y. K., âgés respectivement de 27 et 29 ans, ont assassiné D.S., un homme de 40 ans, retrouvé mort au bord de la voie ferrée à El-Harrouch, la veille de l'Aïd el-fitr dernier, en faisant croire qu'il s'est fait renversé par un train. Mais les faits sont tout autres. C'est une dispute, qui a éclaté entre les trois antagonistes lors d'une soirée arrosée, qui a conduit les deux accusés à tuer la victime. Outre les condamnations des principaux accusés, deux autres personnes, K.S. et B.R., ont été respectivement condamnées à 8 et 6 mois de prison ferme pour non dénonciation d'un crime. A. BOUKARINE