Question à deux zenga pour les férus d'histoire et les amateurs de people : existe-il des atomes crochus entre les Libyens et les Oranais ? Question singulière qui peut être formulée comme suit : est-il possible qu'entre les Libyens et les Oranais des atomes pourraient s'accrocher. Et s'attirer les uns les autres comme un aimant ? Aussi curieux que cela puisse paraître mais la réponse à l'évidence est oui. D'abord pour des raisons historiques. C'est à Mostaganem, dans la zaouïa des Senoussis, qu'est né le fondateur de la dynastie libyenne. Pour mémoire, le dernier roi Idris 1er a été destitué un jour de septembre 1969 par un coup d'Etat d'un certain Kadhafi. Le pauvre homme s'est retiré depuis en Turquie et personne n'a jamais entendu parler de lui. C'est une oranaise qu'un rejeton du guide de la Jamahiriya a choisi pour partager sa vie. Nous n'en dirons pas plus de cette heureuse élue, mais nous indiquerons seulement qu'elle est la fille d'un chanteur populaire très apprécié dans la région. C'est pour Tlemcen que Seif El-Islam, l'aîné de Kadhafi a opté, semble-t-il, afin d'y investir. Apparemment il serait tombé sous le charme envoûtant de la capitale des Mérinides. Sur un registre tout à fait différent, des sources dont nous ne pouvons assurer la crédibilité affirment qu'un cafetier de Béchar a donne a son établissement le nom désormais célèbre de zenga zenga… Kahouadji, un zenga presse. Et un zenga nature…