Premier établissement hôtelier à voir le jour à Tamanrasset, le Tin-Hinan a perdu de son lustre d'antan. Il n'est pas seulement devenu un hôtel quelconque mais il a subi une réelle dégradation. Beaucoup de ses chambres sont dans un état lamentable. “Nous le gérons depuis 1984. Nous avons engagé des travaux de réhabilitation il y a quelques années, mais l'APC nous a bloqué”, déplore M. Bedad, responsable de l'hôtel. Pour sa part, Ahmed Benmalek, P/APC, s'explique : “Le Tin-Hinan est un bien communal. Nous sommes en désaccord avec la fille du gérant qui lui n'est plus de ce monde. La précédente assemblée lui a renouvelé le bail en 2004 tout en lui donnant l'autorisation de le réhabiliter. Il n'est pas bien exploité et le coût déclaré des travaux entrepris est au-dessus du coût réel. En 2010, l'affaire est portée devant la justice et nous avons bon espoir de récupérer cet établissement avant la fin de l'année”. “Notre souhait est qu'il soit repris par l'EGTT, un grand établissement public”, ajoute-t-il. Approché, le directeur général du Tahat, M. Hamou Ouyahia, assure être “preneur”. “On est prêt à mettre le prix nécessaire pour l'acquérir. Cela s'inscrit dans notre politique de développement. Même pour le Tahat, on a beaucoup de projets”, explique-t-il.