La moitié des composants des voitures que doit produire la future usine du constructeur automobile français Renault en Algérie seront fabriqués localement, a affirmé hier à Alger le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi. “Nous sommes arrivés à un accord sur un taux d'intégration nationale de 50%”, a déclaré le ministre lors d'une conférence à l'Assemblée populaire nationale, consacrée à la coopération algéro-française. Selon M. Benmeradi, les accessoires constituant l'habitacle du véhicule (carrosserie, châssis) notamment, seront fabriqués par des entreprises sous-traitantes locales. Le dossier de Renault avait été rejeté dans sa première configuration par le gouvernement algérien. “Renault voulait une usine de montage de véhicules à une dimension assez réduite, sans impact sur l'emploi et la sous-traitance”, a dit M. Benmeradi. Cette usine aura une capacité de production initiale de 75 000 voitures par an, a précisé le ministre. Elle permettra la création de 8 000 emplois directs et de 20 000 emplois indirects, a-t-il précisé. Le ministre a également indiqué que 60% des 12 grands dossiers abordés dans le cadre de la coopération algéro-française ont été finalisés et sont en cours d'exécution.