Le procès de l'Office du centre des affaires de Zéralda ne semble pas connaître son épilogue de sitôt. Lors de la dernière audience, le procureur de Blida en charge de l'affaire a requis des peines de prison ferme à l'encontre des mis en cause y compris l'actuel P/APC, Mouhib Khatir, qui risque quatre ans de prison pour dilapidation de deniers publics et passation de contrats non conformes à la réglementation. Et c'est sur cette condamnation que le maire revient en criant à l'injustice. “Je suis littéralement outré par une telle condamnation qui fait de moi aujourd'hui un accusé alors que c'est moi le plaignant”, nous confie-t-il. Et de s'interroger sur la manière dont est conduite cette affaire : “De quelle dilapidation parle-t-on ? Alors que trois jours à peine après mon installation à la tête de l'APC en décembre 2007, j'ai demandé la fermeture de l'Ocaz pour les raisons connues de tous les citoyens de la commune ? On veut tout simplement noyer le poisson au vu de la plainte déposée contre le procureur général de Blida et son frère pour avoir bénéficié de plusieurs logements sociaux à Zéralda entre 2003 et 2006 avec la complicité des élus de l'époque. Ils avaient fait établir pour cela de faux certificats de résidence”. Le maire se dit également étonné par l'introduction d'un nouvel élément dans l'affaire ayant trait à la suspension de fonction de la directrice du centre qu'on lui impute alors que, selon lui, la décision a été prise par le wali d'Alger. Mais ce qui fait sortir le P/APC de ses gonds, c'est de constater que “le juge a refusé d'accuser réception de la correspondance remise le 13 janvier dernier du procureur de Chéraga et destinée au PG de Blida expliquant que la plainte a été déposée par le plaignant Mouhib Khatir”. Pour rappel, le maire de Zéralda s'est attelé dès son installation à l'ouverture du dossier de l'Ocaz, suite à un rapport de la Cour des comptes faisant état d'une gestion catastrophique de l'établissement mettant en cause plusieurs responsables.