La Coordination nationale pour le changement et la démocratie d'Oran (CNCD-Oran) ne donne aucun crédit au processus de réformes politiques engagé par le pouvoir en place. “Depuis le début, les tenants du pouvoir n'ont pas arrêté de faire des déclarations pour la consommation internationale et des promesses démagogiques sans lendemain”, a dénoncé la CNCD-Oran dans un communiqué public. Pour appuyer sa sentence, la CNCD-Oran a invoqué la levée officielle de l'état d'urgence pendant que les libertés “sont systématiquement bafouées”, mais aussi “les multiples dénis de droit dont se rendent coupables les autorités dans les villes d'Oran, Mostaganem et Sidi Bel-abbès”. “Comment croire un pouvoir qui viole sa constitution, ses engagements internationaux et ne respecte même pas sa propre réglementation ?” s'est interrogée la CNCD-Oran avant d'assurer : “avant toute réforme ou dialogue, la CNCD-Oran exige la levée réelle et effective de l'état d'urgence, le respect de la liberté de marcher, de s'associer et l'arrêt des poursuites judiciaires et intimidations contre tous les citoyens attachés aux droits de l'Homme.”