Suite aux r�formes annonc�es par les pouvoirs publics ainsi que les voies choisies pour y parvenir, la CNCD Oran a tenu � exprimer sa position � ce sujet. �Depuis le d�but, les tenants du pouvoir n�ont pas arr�t� de faire des d�clarations destin�es � la consommation internationale et des promesses d�magogiques sans lendemain�, a consid�r� la Coordination. Dans un communiqu� adress� � notre r�daction, les membres de la CNCD Oran d�plorent le non-respect des libert�s, �m�me si l�Etat d�urgence est officiellement lev�, les libert�s sont syst�matiquement bafou�es�. En citant pour exemple �les multiples d�nis de droit dont se rendent coupables les autorit�s au sein des villes d�Oran, Mostaganem et Sidi Bel Abb�s quand des demandes sont d�pos�es pour la tenue de manifestations que ce soit � l�int�rieur des salles ou sur la voie publique�. Tout en d�non�ant la r�pression dont est victime la CNCD Oran : �A chaque manifestation, des citoyens sont interpell�s par dizaines, y compris les journalistes venus couvrir ces actions. A Mostaganem, l�appareil judiciaire a �t� mis en branle pour harceler et faire taire une jeune femme revendiquant son droit au travail, que seule la mobilisation citoyenne a sauv� des griffes du pouvoir. Malheureusement, ses camarades du collectif des ch�meurs continuent � subir la hargne de l�appareil r�pressif.� La CNCD Oran estime que tout dialogue ou r�forme doit �tre pr�c�d� par la lev�e effective de l��tat d�urgence, le respect de la libert� de marcher, de s�associer et l�arr�t des poursuites judiciaires et intimidations contre tous les citoyens attach�s aux droits de l�homme. �La CNCD d�Oran est convaincue que l�on assistera une fois de plus � une kermesse � laquelle sera convi�e la soci�t� civile pour faire croire que le changement est � l��tude alors que c�est plut�t la poursuite de la r�gression�, conclut le communiqu�.