Béchar : Les riverains ne veulent plus des “dépositaires” Les riverains des débits de boissons alcoolisées à Béchar demandent dans une pétition, qui circule ces derniers jours, le déplacement pur et simple de ces établissements du centre-ville. Ces citoyens sont en colère à cause de l'insécurité qui règne dans leurs quartiers. Selon plusieurs présidents d'associations, les débits de boissons alcoolisées sont la vraie cause des agressions, de l'insécurité et du tapage nocturne. Cette situation a contraint plusieurs familles à quitter leurs biens situés en plein centre-ville de la capitale de la Saoura pour aller s'installer dans d'autres cités plus calmes. Il est à signaler que chaque soirée, des bandes constituées de repris de justice et de toxicomanes agressent les passants dans le but de leur soutirer de l'argent. Parfois des bagarres qui durent plusieurs minutes éclatent entre bandes rivales, créant une anarchie et une insécurité indescriptibles. Déjà, mercredi dernier des jets de pierres provoqués lors d'une bagarre, qui s'est déroulée à dix mètres du siège de l'APC, ont causé la blessure de deux cadres, ce qui a nécessité leur évacuation vers le service des urgences de l'hôpital Tourabi-Boudjemaa, au chef-lieu de wilaya d'où ils sont sortis avec plusieurs points de suture à la tête. Contactés, les anciens commerçants du centre-ville de Béchar nous ont déclaré que ce type de commerce et la présence d'une maison de tolérance dans ces lieux sont les sources de tous les maux sociaux. Rachid R. SIDI BEL-ABBÈS : Un crime à la Cité le Rocher Un homme âgé de 35 ans et répondant aux initiales C. M., a été retrouvé, vendredi, mort, gisant dans une mare de sang, dans son appartement sis à la cité le Rocher, apprend-on de source policière. Selon notre source, la victime a été poignardée lors d'une violente rixe avec un de ses compagnons. La dépouille mortelle a été transférée vers la morgue du CHU Abdelkader-Hassani pour les besoins de l'autopsie. Aussitôt, les enquêteurs sont parvenus à identifier les mis en cause et l'enquête se poursuit pour déterminer les causes du crime et arrêter le présumé assassin et ses acolytes. A. Bousmaha Maghnia : Un mort et une arrestation à Hammam Boughrara Les habitants de Hammam Boughrara, une commune de 15 000 habitants sont encore sous le choc après qu'un crime y ait été perpétré. C'est un jeune âgé de 20 ans, originaire de Tiaret, qui a porté un coup de couteau fatal au niveau de l'abdomen à un autre jeune qu'il a surpris en compagnie de sa sœur. Le meurtrier a porté 3 coups de couteau à sa sœur qui a été gravement blessée et se trouve actuellement à l'hôpital. Le meurtrier, une fois son forfait accompli, a pris la fuite. Après une opération de recherches de la brigade de gendarmerie de Hammam Boughrara, il a été arrêté et présenté à la justice. Ammami Mohammed El-Bayadh : Le directeur de l'hôpital relevé de ses fonctions Alors que la désignation d'un directeur de la santé tarde à se dessiner, le directeur de l'hôpital Mohamed-Boudiaf d'El-Bayadh vient d'être relevé de ses fonctions. Nommé il n'y a pas plus de deux ans, le directeur déchu aurait pris quelques jours de repos tout en les justifiant par un ordre de mission, une raison qui serait derrière son éviction, selon nos échos. En effet, faut-il le signaler, l'établissement hospitalier en question n'a jamais connu de stabilité si l'on se réfère uniquement au nombre de responsables qui ont défilé à sa tête depuis dix ans où on signale plus de 5 déjà limogés. Ce genre de situations a fait que l'établissement est plus connu par la valse de ses responsables qui a toujours affecté le corps médical puisque jusqu'au jour d'aujourd'hui, rares sont les médecins spécialistes qui dépassent une année de travail avant de choisir de partir vers d'autres régions du pays. Même le scanner dont a bénéficié l'hôpital, sous forme de don en 2003, demeure non fonctionnel faute de technicien spécialisé. En attendant la nomination d'un autre directeur, c'est tout le secteur qui souffre puisqu'il continue de fonctionner avec des intérimaires. A. Moussa