Pour une meilleure prise en charge de la gestion des déchets, nombreux sont ceux qui ont appelé à l'implication de l'investisseur privé qu'il faudra encourager, notamment en ce qui concerne la valorisation des déchets ménagers. “Ce n'est que par la mise en œuvre d'un processus dont la prévention, la récupération et la réutilisation des objets usagers qu'on parviendra à assoir une bonne gestion des déchets pour une meilleure valorisation et un traitement biologique.” C'est ce qu'a déclaré Tedj Nehari, chef d'entreprise de traitement de l'eau au Luxembourg lors du séminaire international sur la gestion des déchets ménagers et assimilés organisé par la direction de l'environnement de la wilaya de Aïn Témouchent qui s'est déroulé en ce début de semaine au niveau du Centre universitaire de Aïn Témouchent en présence d'un panel d'experts étrangers et nationaux venus apporter leur savoir-faire et leur expérience dans le domaine. En effet, la préoccupation majeure des déchets demeure bien sûr leur prolifération qui inquiète au plus haut point le commun des mortels. Ainsi, nous apprenons que la quantité moyenne journalière de déchets ménagers que devra rejeter un citoyen est estimée à plus de 0,76 kg alors que la quantité réelle est de l'ordre de 1,2 kg/h. C'est dire toute la problématique sur la gestion des déchets et les conférenciers ont eu toute la latitude de se pencher sur les moyens à mettre en œuvre pour des solutions adéquates dans le cadre du développement durable. Pour une meilleure prise en charge de la gestion des déchets, nombreux sont ceux qui ont appelé à l'implication de l'investisseur privé qu'il faudra encourager, notamment en ce qui concerne la valorisation des déchets ménagers. D'ailleurs ce sera l'une des recommandations-clés de ce séminaire. Il va sans dire que la réalisation de centres de valorisation de déchets officialisera, désormais, les filières actuelles de recyclage et, par ricochet, participera à la création de postes d'emploi comme l'a suggéré l'un des intervenants. Ce qui permettra de récupérer une cagnotte de quelque 8 milliards de DA/an. Quatre communications ont été présentées lors de la seconde journée qui s'est achevée sur une série de recommandations. Gregory Favreau, ingénieur de projet OTA France, a abordé le sujet relatif au traitement du lixiviat et la valorisation du biogaz généré par les déchets ménagers. A ce titre, il fera savoir que les traitements par bio-disques et biologique des lixiviats qui sont des sous-produits demeurent toujours dangereux aussi bien pour la nature que pour l'homme. Ce qui nécessite une surveillance accrue sur ces produits. Enfin, les séminaristes ont appelé les universités et les entreprises à une adhésion massive dans le processus d'une large compagne de sensibilisation.