- Boumerdès : 43 enfants maltraités de janvier à ce jour Plus de 43 enfants ont été maltraités depuis janvier à ce jour au niveau de la wilaya de Boumerdès, indique un rapport de la Sûreté de wilaya, soit 14 de moins par rapport à l'année 2010 où 57 enfants victimes d'un danger physique et moral avaient été enregistrés. La plupart des enfants ont subi des violences tels que des sévices sexuels ou coups et blessures volontaires. Le même rapport précise que plus de 35 cas de violences sur enfants ont été enregistrés de janvier à mai 2011 et plus de 76 mineurs sont impliqués dans ces actes. Selon Mme Chergui, de la Sûreté de wilaya, qui a animé avant-hier une conférence sur le sujet en présence d'une centaine d'enfants de tout âge, de nombreux cas enregistrés sont le fait de mineurs venus des wilayas limitrophes. Une brigade spéciale a été mise en place pour prendre en charge la situation de ces mineurs, a-t-elle indiqué, précisant que le travail de cette structure est axé essentiellement sur la prévention. M. T. Suite au décès d'une mère de famille victime d'une morsure de serpent : Les sinistrés de Bouhraoua coupent la RN1 Deux jours après le décès d'une mère de famille, mordue par une vipère sur le site de chalets de Oued Nechou à quelque 7 km à la sortie nord de Ghardaïa, sur la RN1 en direction de Laghouat, laissant derrière elle trois orphelins en bas âge, les sinistrés occupant les chalets de Bouhraoua sont sortis vendredi soir, vers 20h30, sur la route nationale qu'ils ont longtemps occupée, provoquant ainsi un important embouteillage. Les éléments du commissariat du 3e arrondissement de Ghardaïa, situé juste à proximité du lieu d'implantation des chalets, se sont rapidement déployés sur les lieux, essayant avec tact de contenir la fureur des contestataires qui refusaient de quitter les lieux tant qu'ils n'auraient pas d'assurances sur la date de leur relogement qui n'a que trop duré, selon eux. “On est sous le choc, cette dame a laissé trois petits innocents à cause de l'irresponsabilité des nababs de l'administration”, affirme une vieille femme. Et d'ajouter en sanglots : “Cela fait trente ans que je suis à Ghardaïa, mes enfants y sont nés et mes souvenirs sont partis avec la maison qui a été emportée par les crues. Faut-il encore attendre que ceux qui survivent soient emportés par les scorpions et les vipères ?” Vers 21 heures, le chef de daïra de Ghardaïa s'est déplacé sur les lieux et a promis aux protestataires de les reloger au plus tard fin juin. L. KACHEMAD