Invité par la commission des consultations pour les réformes politiques, Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, ne s'est pas gêné de revenir sur certains sujets d'actualité qui concernent l'équipe nationale. Dans sa déclaration à l'issue de la réunion avec la commission Bensalah, le premier responsable de la fédération a confirmé l'information donnée par Liberté dans son édition d'hier, selon laquelle le nouveau coach national sera désigné avant la fin de la semaine, après la réunion de la commission des candidatures, prévue demain. “Pour le moment, aucune décision n'a été prise. Ce sera fait après la prochaine réunion de la commission des candidatures de la FAF. Depuis le lancement de l'appel à candidatures, nous avons reçu plus de cinquante dossiers. Parmi ces postulants, ladite commission a dégagé cinq noms d'entraîneur”, a déclaré M. Raouraoua, qui affirme qu'un responsable de la FAF, est actuellement en France, (Mohamed Mecherara, ndlr) “pour négocier avec deux d'entre eux”, précise-t-il. Réagissant sur la dernière sortie médiatique du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans laquelle il a critiqué la gestion de la fédération, notamment dans sa démarche visant à engager un entraîneur étranger pour la sélection, Raouraoua souligne que “M. Ouyahia a donné un avis que je respecte. Je suis le responsable de la FAF et j'assume tout ce qui va avec. Je tiens juste à rappeler que c'est moi qui ai été derrière l'arrivée de Saâdane en 2004. C'est moi qui l'ai remis à la tête de l'EN en 2008. C'est moi qui ai ramené Benchikha. Aujourd'hui, il y a échec et j'assume les conséquences”. Dans la foulée et sur le choix de la fédération de miser beaucoup plus sur les joueurs formés de l'autre côté de la Méditerranée pour la sélection nationale, l'autre reproche fait à la FAF par Ahmed Ouyahia, le président de la fédération estime que ce choix est indispensable, vu la situation actuelle du football algérien. “On aurait aimé avoir une équipe composée essentiellement de joueurs locaux pour éviter au moins tous ces problèmes de préparation auxquels on est confronté. Pour le moment, je pense qu'on n'a pas d'autre choix, en attendant un regain de forme que nous souhaitons pour notre football. Ces joueurs, qu'ils viennent de France ou d'un autre pays, ce sont également des Algériens comme nous et qui ont beaucoup apporté à notre équipe nationale”, précise le président de la FAF.