L'information rapportée par Liberté dans notre édition d'hier à propos d'une volonté des présidents de clubs de profiter de la tenue de la réunion du 12 avril prochain pour interpeller la FAF au sujet d'un certain nombre de questions a été confirmée, hier, par un président de club. En effet, les dirigeants des clubs veulent saisir l'opportunité du conciliabule qui sera organisé par la fédération pour débattre de la réforme des règlements généraux de la FAF en perspective de l'assemblée générale du 16 avril, pour dénoncer “le manque de concertation flagrant entre les clubs et la FAF, ainsi que l'absence d'un véritable plan de développement pour le football”. Notre source indique à ce propos : “Depuis l'élection de l'équipe dirigeante actuelle, l'on assiste à un mépris total de la FAF comme s'il s'agissait de simples exécutants. Hormis la réunion tenue le ramadhan dernier qui fut d'ailleurs, expéditive, je n'ai de souvenance d'aucune autre réunion constructive. Or, il faut savoir que les clubs constituent la colonne vertébrale du football national et toute action doit passer par une concertation de toutes les parties concernées.” Notre interlocuteur parle d'ailleurs de “malaise généralisé qu'il faut à tout prix dissiper si l'ont ne veut pas arriver à des situations de blocage qui ne servent en aucun cas les intérêts du football algérien”. Pour preuve, notre source cite deux exemples concrets de “politique de fait établi”, à savoir la suppression des prêts et la volonté de la FAF de limiter les transferts des joueurs dès la saison prochaine. “Ce sont là deux cas qui relèvent tout simplement de l'improvisation. La FAF a supprimé les prêts contrairement à des règles universelles et au moment où des joueurs se sont retrouvés bloqués au lieu de codifier cette formule pour la rendre plus efficace. Et maintenant, la FAF veut limiter le transfert à deux joueurs en contradiction flagrante avec la libre circulation des joueurs garantie par la FIFA. Pis, la fédération veut injecter une mesure discriminatoire en autorisant les clubs qualifiés à une compétition internationale de recruter quatre joueurs. D'une part, on veut instaurer une loi, et d'autre part, on veut la morceler. C'est aberrant !” De l'avis de ce président de club, “l'on a l'impression que la FAF réagit au coup par coup sans avoir pensé au préalable à une stratégie claire de développement du football”. Le ton est donc donné, la réunion de samedi prochain sera “chaude” où le point lié aux règlements généraux passera certainement au second plan. Reste à savoir maintenant, comment l'actuel président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, fera face à cette “première secousse”, 18 mois après son élection à la tête de la fédération. Tarabusté de l'intérieur avec des menaces de démission au sein de bureau fédéral, l'épisode malheureux de Bouarata et le coup de gueule de Hamid Zouba, Raouraoua doit faire face à une frange d'opposition au sein des présidents des clubs, dont certains étaient naguère ses alliés. Les “faucons” du football sont décidés à hausser le ton, le 16 avril, à l'occasion de l'assemblée générale, mais des sources crédibles parlent d'une position de force de la FAF devant le manque de coordination qui caractérise plutôt l'action des clubs. S. B. Ligue des champions d'Afrique L'équipe de Wallidan arrive demain Après avoir longtemps entretenu le suspens pour sa venue en Algérie, l'équipe gambienne de Wallidan arrivera finalement à Alger, demain, à 10 h en provenance de Casablanca à bord de Royal Air Maroc. Les Gambiens qui sont actuellement à Dakar (Sénégal) rejoindront directement la ville d'Oran. Le Wallidan doit rencontrer vendredi à 15 h 30 au stade de Bethioua, l'USM Alger pour le compte des seizièmes de finale de la Ligue des champions d'Afrique. A ce titre, la délégation de l'USMA a rejoint hier la ville de Bethioua et entamé les entraînements dès aujourd'hui à 10 h sur le terrain de la rencontre. Au cours de la séance d'entraînement d'hier, l'on a noté l'absence de l'attaquant Bourahli. S. B.